BRICS contre OTAN.

Publié le par Boyer Jakline

Brésil Russie Inde Chine,  South Africa. BRICS.

Face à la volonté du président américain d’élargir l’OTAN et de créer une structure militaire parallèle en Asie. Sans la Chine,  c'est à dire contre la Chine,  la Chine a haussé le ton. 

La déclaration de Joe Biden a été faite au Japon lors de sa tournée asiatique.  Le premier ministre japonais a retrouvé les accents bellicistes, rappelant que son pays est la deuxième puissance militaire du monde derrière les États-Unis. 

Je ne sais pas si c'est vrai.  L’important c'est qu’il le déclare. 

Dans ce même épisode,  Joe Biden a menacé d’intervenir militairement à Taïwan si la Chine bougeait dans cette direction. 

La réaction de la Chine ne s’est pas fait attendre. Dans l’heure qui a suivi le ministre des Affaires étrangères chinois a fait une déclaration extrêmement ferme. "Taïwan est une question interne à la Chine".

 

Entre autres, ce pays propose d’élargir les BRICS,  qui n’est pas une organisation militaire,  mais une alliance économique et monétaire.  Ces pays avancent dans les échanges sans le dollar. Ce qui est autrement plus dangereux que les canons pour la suprématie américaine sur le monde, sans sous estimer la dangerosité des canons.

EXTRAIT DE LA DÉCLARATION :

La Chine exprime... son profond désaccord avec la déclaration des États-Unis. Taïwan est une partie intégrante du territoire chinois, la question taiwannaise est  une question intérieure de la Chine. Aucune ingérence étrangère n'est acceptable...

Nous insistons fortement auprès de la partie américaine de s’en tenir aux 3 communiqués signés entre la Chine et les États-Unis qui s’appuient sur le principe " une seule Chine", et observer l’obligation absolue de ne pas soutenir la prétendue "indépendance de Taïwan".

FIN DE LA DÉCLARATION.

Bref, cette nouvelle saillie du président américain dévoile des intentions qui mettent,  continuent de mettre, la paix du monde en péril. 

Une Europe sans Russie,  objectif en voie d’être atteint ?

Une Asie sans Chine :

les rêves fous d’un impérialisme qui cherche un second souffle pour maintenir son monde unipolaire.  Joe Biden n’a-t-il pas déclaré il y a quelques semaines : nous sortirons plus forts de cette crise,  comme d’habitude,  et continuerons à mener le monde ?

 

Je suis depuis très longtemps interrogée par ces fusillades de masse, dans des établissements scolaires  le plus souvent, perpétrés par des jeunes gens,  toujours de sexe masculin.  Que nous disent  ces horreurs sur la société américaine ? Qu’est-ce qui produit cette mentalité,  au delà du lobby des armes qui facilite ces actes ?

Difficile de ne pas voir une "culture" commune avec ce belllicisme omniprésent qui règle par la guerre,  c'est à dire la tuerie de masse, ce qui semble faire obstacle à son hégémonie. 

Afghanistan.  Fusillades at home.
Afghanistan.  Fusillades at home.

Afghanistan. Fusillades at home.

Et toujours cette propagande effrénée sur la guerre en Ukraine.

Des armes encore et encore. Jusqu'au dernier Ukrainien ?

Que fait notre pays dans cette galère et cette étrange unanimité des politiques ? Tous atlantistes ?

 

Hystérie au sommet, (ou panique ?) :

Sommet des Amériques à LosAngeles.  Les États-Unis n’invitent ni le Nicaragua,  ni le Venezuela,  ni Cuba. Du coup, le Mexique n’ira pas.

Les espaces aériens de 3 pays ont été fermés pour empêcher la visite de Serguéï Lavrov à Belgrade.

Et, évidemment,  les États-Unis "ordonnent la saisie d’avions d’oligarques".

 Bien d’autres informations sur le caractère nuisible de la Russie,  enveloppées dans le conditionnel,  " pourrait bloquer la livraison de blé" ou bien les "les violences séquelles présumées". Toujours Blinken déclare, soit au plus haut niveau.

Pendant ce temps Serguéï Lavrov précise sans aucune ambiguïté : plus il y aura de livraisons d'armes,  plus nous irons loin". Loin des objectifs initialement prévus et formulés : libérer le Donbass. Seuls, les sites militaires sont systématiquement visés. 

Je m’étais réjouie, étonnée  un peu tôt : ça y est, depuis 3 jours la chaîne russe RTR Planeta  n’est " plus disponible " m’informe mon fournisseur.  L’Allemagne et l’Angleterre avaient coupé ces sources d’information depuis des mois. La France vient de les rejoindre. 

"Enfin, tu vis en démocratie,  qu’as-tu besoin d’une information venant d’une dictature ?"  me dit un ami... plein d’ironie...

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