Où l'on reparle du MH 17 malaysien, abattu le 17 juillet 2014 dans le Donbass
Les autorités des Pays Bas ont confirmé hier, 12 août, ce que disent les experts russes depuis des mois : cet avion de ligne a été abattu par un "Buk", de fabrication soviétique, qui n'a plus cours dans l'armée russe mais est toujours utilisé par l'armée ukrainienne.
Cela confirme qu'il s'agit bien d'un acte barbare prémédité. Kiev prétend que c'est l'oeuvre des "rebelles" . Mais quel intérêt auraient-ils eu à accomplir ce crime qui les auraient mis encore plus au ban du monde occidental ?
Bref, à qui profite le crime? Les russes ajoutent que la manipulation de cet engin suppose une préparation militaire et logistique, pointue, que seule une véritable armée peut assurer.
C'est pour cette raison que le représentant russe à l'ONU a opposé son veto à la proposition de tribunal international pour juger ce crime.
la proposition émanait de la Malaysie, de l'Australie, des Pays Bas et des USA.
"Cela n'exprime pas le désintérêt à l'égard des victimes et de leurs familles.
Il s'agit , au contraire, de faire toute la clarté et de ne pas désigner des " forcément coupables ", en l'occurence, les "rebelles " et/ou la Russie."
C'est l'esprit de ce qu'il a déclaré.
Par contre, les russes sont très attentifs à la commémoration d'Hiroshima et Nagasaki, 70e anniversaire, les 6 et 9 août derniers.
Ils considèrent que les USA font tout pour oblitérer cet acte unique dans l'histoire de l'humanité: larguer des bombes A et H sur des populations civiles.
Hannah Arendt déclarait que Hiroshima, comme Auschwitz, devait être considéré comme un "crime contre l'humanité".
Là, un tribunal international s'imposerait. Il permettrait peut être de relancer la lutte pour le désarmement, nucléaire en particulier.
C'est ce que demande la population d'Hiroshima lors de ces rendez-vous terribles, tous les 6 août.
A l'heure actuelle, 9 pays sont dotés de cet arsenal. Plus ceux qui y ont accès via leur appartenance à l'OTAN. Russie, Usa, Chine, France, Royaume Uni, reconnus par le Traité de Non Prolifération (TNP), Pakistan, Corée du Nord et Israël .
L'équipe internationale des enquêteurs et le Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité chargés d'élucider le crash du Boeing MH17, examinent des débris qui pourraient appartenir à un système Bouk. Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150811/101157.html#ixzz3ihygloEA