Kazan en deuil.

Publié le par Boyer Jakline

C'est la République du Tatarstan, 800 km de Moscou. 

La Volga se prend pour une mer, immense. Dans son Université,  Lénine y fut étudiant,  comme Gorki et Tolstoï.

Le grand chanteur d’opéra Chaliapine y est né. 

S’y dresse une magnifique mosquée à l’intérieur d’un Kremlin. J’y ai emmené mes élèves quand j’enseignais au lycée français de Moscou : Kazan   le Tatarstan  comme  lieu du multiculturalisme, justifiant la dénomination Fédération de Russie. 

Cette belle ville  est en deuil, sous le choc.  Un acte tristement coutumier de l’autre côté de l’Atlantique s’est produit là  lundi 11 mai.

Vu aux informations, le jeune homme,  19 ans, sorti de cette école l’année dernière,  hurle qu’il hait tout le monde.

Après une année d’étude à distance,  le concierge n’a pas été réembauché. La municipalité n’avait pas les 7000 roubles nécessaires,  soit le salaire,  ridiculement bas, minimum. 

Les débats font rage sur la nécessité d’une politique fédérale. Le portrait psychologique de l’assassin révèle une société où beaucoup  ne se reconnaissent pas. La législation sur la vente des armes va être  durcie.

On apprend que ce jeune homme avait acheté son fusil le 28 avril dernier.  Les caméras à  proximité de l’école le montrent,  approchant avec son grand sac : fusil et 400 cartouches. 

La société toute entière s’interroge sur ce qu’elle est devenue. 

Les horreurs qui se passent du côté de Gaza ont éclipsé ce drame. 

En lien,  la déclaration de la Russie sur la colonisation israélienne. 

Publié dans Ici Kazan

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