Vladimir Poutine dans le texte. Une question internationale.

Publié le par Boyer Jakline

Pourquoi revenir et traduire de larges extraits de la brève déclaration du chef de l’état russe sur la Place Rouge ce 9 mai dernier. 

Il n’y a pas lieu ni moment plus solennels. Et puis ses propos nous concernent,  nous qui sommes de ce côté de l’Europe où la réécriture de l’histoire de la victoire sur le nazisme est menteuse,  irresponsable,  et dangereuse. 

Nier l’exploit du peuple soviétique  revient à ne pas faire une croix sur la peste brune,  la justifier.  Et de fait elle est là,  partout en Europe.  Et même en Russie où les partisans de Vlassov,  le Bandera russe, s’expriment de plus en plus tranquillement. 

Lors de sa dernière adresse au pays, le président russe indiquait que certains manuels d'histoire pour lycéens ne mentionnaient pas la bataille de Stalingrad...Ne parlaient que du second front, celui ouvert par les Alliés... Sans victoire de Stalingrad, pas de second front...

Depuis, les manuels d'histoire sont au travail...

Mettre en perspective :

80 ans avant,  la plupart de ces citoyens soviétiques, artisans de la Victoire, étaient des serfs de l’empire tsariste. 

Lors de la première guerre mondiale,  ils étaient craints par leurs officiers car, très en colère sur les enjeux de cette guerre qui, ils le savaient,  ne les concernait pas,  et par les non équipements,  pourrait-on dire. Ils pouvaient tirer sur leurs supérieurs. 

Là,  ils ont défendu ce qui était à eux ! Voilà où était leur force morale ! Et, au fond,  ce que ne leur pardonnent pas les élites actuelles. Comme une lutte des classes à l’échelle internationale. 

 

La photo : arrivée de l’Armée Rouge dans une ville bulgare. 

 

L’allocution :

Vous avez démontré que c'est seulement ensemble que l’on peut atteindre ce que l’on pensait inatteignable.

Vous êtes venus à bout d’un ennemi féroce, avez défendu votre maison,  vos enfants votre pays. Vous avez vaincu le nazisme dans une victoire incontestable. Vous avez pour toujours institué la gloire du 9 mai 1945.

Et c’est d’abord le peuple soviétique qui a accompli cet exploit. Nous ne l’oublierons jamais.

Au plus dur de la guerre,  dans les combats décisifs pour l’issue et la victoire, le peuple soviétique a été seul. (souligné par moi, J.B)

Les hommes et les femmes  de toutes nationalités, confessions ont défendu chaque parcelle de leur terre natale : les champs moscovites, les rochers de Carélie, les vallées  du Caucase, les forêts  de Viazma et de Novgorod, les rivages de la Baltique et du Dniepr, les steppes de la Volga et du Don...

L’unité indéfectible de l’arrière et du front a fourni au front tout  ce qui était indispensable pour assurer la victoire....

Les usines dans l’Oural, la Volga, la Sibérie,   Vladivostok, les villes du Kazakhstan, les pays d’Asie Centrale... 

Aujourd'hui nous rendons hommage à tous...

Et la douleur est immense quand nous pensons aux victimes du blocus de Leningrad, aux prisonniers des camps de concentration et au martyr des populations des territoires occupés. 

L’exploit des guerriers soviétiques, l’inflexibilité des civils sont sanctuarisés dans les " villes héros", le nom donné à Moscou, Léningrad, Minsk,Kiev, Stalingrad,  Sébastopol, Mourmansk, Odessa, Ketch, Toulouse, Novorossisk, Smolensk."

Une minute de silence pour toutes celles et ceux qui ont contribué par leur sacrifice.

Cette année marquera les 80 ans du début de la Grande Guerre Patriotique.

Le 22 juin 1941 est une des plus tragiques dates de notre histoire. 

L’ennemi a attaqué, est venu sur notre terre pour tuer, semer la mort, la douleur, la peur et d’innombrables souffrances.

Il ne voulait pas seulement renverser notre système politique,  le système soviétique, mais nous anéantir comme état, comme nation,  effacer de la surface de la terre nos peuples. 

La réponse à l’irruption des régiments nazis a été une puissante irrépressible volonté de stopper l’invasion. Tout faire pour que  l’ennemi soit vaincu, que ces criminels, assassins reçoivent leur juste et irrévocable châtiment. 

Le peuple soviétique a accompli ce serment sacré a défendu le pays et libéré des peuples d’Europe de la "peste brune".

Il l’a condamné historiquement. Par la force des armes mais aussi par sa force morale et la justesse de son combat. Par le sacrifice des mères de soldats. 

Par la fidélité de ceux qui attendaient chaque jour un signe du front. Par la force du bien et l’amour du  prochain qui appartient à notre caractère national depuis la nuit des temps...

( hommage aux médecins et infirmières qui se sont battus pied à pied pour sauver chaque vie).

 Mais en 1941 devant nous se dressaient 4 années d’une guerre sanglante. Elle a frappé les très jeunes générations et ceux qui du coup n’ont pu naître.

La guerre a apporté tant d’épreuves insupportables, tant de chagrin et de larmes qu'il est impossible de l’oublier.

Et il n’y a ni pardon ni justification pour ceux qui à nouveau fomentent des plans agressifs.

Presque un siècle nous sépare de cette période où le centre de l’Europe a vu la " peste brune " prendre  force et impudence : la bête nazie,  féroce, monstrueuse s’est affirmée.

Les slogans de supériorité raciale et nationale, d’antisémitisme et de russophobie se sont imposés.

D'un trait de plume les accords susceptibles d’arrêter le glissement vers la guerre mondiale ont été rayés. 

L’histoire exige  d’en tirer les conclusions et en comprendre les leçons. 

Mais, malheureusement, beaucoup  de ces nazis, obsédés par la théorie démente de leur caractère exclusif, tentent aujourd'hui de se réarmer. Et pas seulement parmi les radicaux et des groupes de terroristes internationaux.  

Des rassemblements de bourreaux en embuscade et leurs émules  tentent de récrire l’histoire, (souligné par moi, J.B)  justifier les actes de ces criminels qui ont sur les mains le sang de centaines de milliers de civils.

 Notre peuple ne sait que trop bien où cela mène. Dans chaque famille,  il y a quelqu'un qui a gagné cette Victoire et le souvenir en est sacré.

Nous serons toujours fiers d’eux.

 

 

En toute logique,  la Russie se bat pour le respect du droit international, et nous défendrons sans faiblir nos intérêts nationaux, garantirons la sécurité de notre peuple. 

Nos forces armées,  héritées des soldats de la Victoire,  en sont le garant.

Et bien sûr notre travail commun pour développer le pays et assurer le bien-être des familles russes....

Le dévouement à la Patrie de nos vétérans,  leurs destins, sont un exemple pour nous. Un sommet vers lequel nous devons tendre dans tous nos actes et projets...

 

Le plus jeune soldat.  Trouvé caché dans un fourré d’un village en flammes.  Adopté par le lieutenant du régiment. Toujours vivant.

Le plus jeune soldat. Trouvé caché dans un fourré d’un village en flammes. Adopté par le lieutenant du régiment. Toujours vivant.

22 juin 1941.

La plupart des photos sont de l’Agence TASS. Beaucoup du front  de Biélorussie. 

L’arrivée de l’Armée Rouge dans une petite ville  bulgare, en 1944. 

Ou en Serbie,  la même année. 

Les habitants d’une petite ville polonaise détruite, tels que les ont trouvés les soldats soviétiques. 

Le tableau " la Madonne d’Auswitch " peint il y a peu par un peintre tchèque qui l’a offert à l’ambassadeur russe à Prague 

A ces photos  j’aurais pu ajouter les portraits des grands pères de mes amis : le grand père de mon amie de Yaroslavl, 27 ans, gît quelque part en Bulgarie. 

Le grand père de mon ami d’Oufa repose à Oufa.  Il a survécu à la guerre,  faite d’abord dans Léningrad assiégé, puis jusqu'à Berlin.  Ensuite parti sur le front Est combattre les Japonais.  Soit 4 ans de guerre en 6 ans.

Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.
Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.
Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.
Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.
Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.
Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.

Le Reichstag mai 1945. Distribution de pains à Varsovie. Rostov sur le Don libéré 1943. Moment de repos.

Tous au front. Un blessé.  L’arrivée dans une ville bulgare.Les femmes au front aussi.
Tous au front. Un blessé.  L’arrivée dans une ville bulgare.Les femmes au front aussi.
Tous au front. Un blessé.  L’arrivée dans une ville bulgare.Les femmes au front aussi.
Tous au front. Un blessé.  L’arrivée dans une ville bulgare.Les femmes au front aussi.

Tous au front. Un blessé. L’arrivée dans une ville bulgare.Les femmes au front aussi.

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