Gleb et Inna, les Federico et Giuletta russes.

Publié le par Boyer Jakline

Reprise en douceur du blog, après l’escapade en montagne. " Pourtant que la montagne est belle..."

Plus de virus, de masques,  de pass-sanitaire et d’intox à la télé.  ...

Un portrait dans le cahier de vacances... Respirer encore un peu...

Coffret DVD : 4 films- signatures : naissance d’un couplé créateur.

Coffret DVD : 4 films- signatures : naissance d’un couplé créateur.

Gleb et Inna, les Federico et Giuletta russes.
Gleb et Inna, les Federico et Giuletta russes.
Gleb et Inna, les Federico et Giuletta russes.
Gleb et Inna, les Federico et Giuletta russes.
Gleb et Inna, les Federico et Giuletta russes.

" Plus que de l’amour" le titre de  portraits reportages à la télévision.

Le dernier il y a quelques semaines était consacré à Gleb Panfilov et Inna Tchourikova un mystère de bonheur et de tendresse.

Créatifs ensemble,  créatifs séparés.  Inséparables dans la vie. Ils représentent un condensé de ce que ces peuples produisent de meilleur.  Elle est bachkir, lui russe.

Je l’ai saluée il y a quelques années à la sortie d’un spectacle dans un grand théâtre moscovite.  Elle m’a dit quelques mots en français  et son sourire innocent.

J’étais gênée. Mon amie russe, connaissant mon attachement à cette incroyable comédienne, tenait absolument que je l’attende à la sortie.  Je  n’ai pas l’habitude de jouer les groupies. J’en ai été émue. 

Il faut voir les premiers films quand Gleb Panfilov l’a découverte : "pas de gué dans le feu" un portrait de la dure période des années 20 à  travers des personnages simples et vrais. " Je suis amoureuse " explique-t-elle. " tu manques d’éducation sur le matérialisme" lui réplique le jeune communiste. Puis il se reprend : " l’amour est un fait, donc c’est matérialiste".

Et le deuxième film "Début " où,  Tchourikova va incarner une très troublante Jeanne d'Arc. 

Du grand cinéma d’auteur et populaire. 

Ces deux films sont dans le coffret DVD. 

Interrogée sur l’URSS et la situation actuelle,  elle dit ce que de très nombreux disent, dans les milieux culturels aussi :

"Avant,  nous vivions tous ensemble,  aujourd'hui ils viennent travailler d’Asie Centrale ou des ex-republiques et reçoivent des salaires de misère."

Ces "gostbaïter", mot charmant pour les désigner, sont autour de 20 millions. Omniprésents sur tous les grands chantiers de la capitale russe. Ils perçoivent en moyenne 50% d’un salaire russe  déjà insuffisant. 

En lien,  un spectacle, près de deux heures, d’un ensemble sibérien. Dans la somptueuse salle Tchaikovski de Moscou.  " La Sibérie,  perle de la Russie".

Le chœur de Sibérie à Moscou, salle Tchaikovski, janvier 2019

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