Burning out en Russie.
Remarque préliminaire : là où nous empruntons le mot anglais, le russe traduit... Combien d’expressions américaines reprises telles quelles, titres de films ou de séries, de Breaking bad à Homeland, sans parler des innombrables tee-shirt.
Cela témoigne d’une situation de dépendance...consentie ? Soft power... que le russe traduit aussi : мягкая сила...
Mais revenons au sujet : deux russes sur trois disent subir un burning out "émotionnel"... Article publié très récemment dans le sérieux quotidien Gazeta.ru, repris de l’agence TASS.
Traduction :
48% des personnes interrogées déclarent que le meilleur moyen de lutter contre cet état est d’être avec ses proches, famille ou amis.
Les personnes les plus concernées par ce problème sont celles qui, d’une façon ou d’une autre, restent trop au travail. Ou bien celles qui ne se considèrent pas comme "quelqu'un d’heureux".
20% de la population n’est pas touché par ce problème et 16% ne répondent pas.
Pour lutter contre, donc 48% disent passer plus de temps avec amis et parents, 33% abusent de sucré, et 25% prennent des calmants. 19% boivent de l’alcool et 22% ont un animal de compagnie. 5% voient un médecin.
Le sondage a été effectué sur un échantillon représentatif de la population de + 18 ans.
Un peu avant il avait été révélé que les symptômes de burning out professionnel étaient présents chez 75% des enseignants. Dont 38% dans des formes aiguës, pesant sur la qualité de vie et la capacité à travailler.
Fin de la traduction
La société russe s’est "normalisée"... Ура... Увы!
(ces deux mots, proches à l’œil, en français ça donne : hourra, hélas...)
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Contre le burning out... aussi.