La play-liste d’Illitch.

Publié le par Boyer Jakline

En septembre 2020, il’y a un an, une revue musicale a publié cet article : la play liste d’Illitch. 

Mieux qu’une fastidieuse et inutile démonstration,  cet article témoigne de la présence forte de Lénine dans la vie russe. Illitch : appeler quelqu'un par son patronyme  est un signe de grand respect et  d’intimité en même temps.  Vladimir Illitch Lénine.  Il est très régulièrement nommé ainsi. 

On apprend que Lénine aimait la musique sans être un spécialiste. Comme vous et moi. Il aimait chanter dans le cercle familial et amical.  Avec les camarades aussi.

L’article distingue la musique qu'il aimait écouter et celle qu’il aimait fredonner.

Play liste :

En tête un chant qui le bouleversait et qu'il aimait fredonner. Quand il est tombé malade,  ce chant le tenait debout. 

1- Bandiera rossa. Le classique révolutionnaire italien.

2- la sonate Appassionata et les œuvres de Beethoven en général. 

3- " Salut,  salut à toi,  brave soldat du 17ème ". Il l’avait entendu à Paris et Inès Armand lui avait fait une explication de texte... si on peut dire. Il aimait écouter et fredonner ce chant. 

4- L’Internationale,  dont il n’aimait pas la version russe. Le texte ne lui plaisait pas. Il aimait la version allemande ou... l’original,  en français. 

5- La Marseillaise. 

Sans commentaire,  précise le journaliste. 

6- Son chant russe préféré,  son dû à  Tchernychevski et à  sa jeunesse "Tourmenté par une lourde servitude" Tchernychevski est un philosophe incontournable du XIXÈME siècle,  l’auteur du fameux "Que faire ", dont Lénine reprendra le titre. Chant de 1870. Créé en yiddish par les anarchistes russes, repris et traduit par les populistes russes. Il y est question de répressions féroces et d’inflexibilité de  révolutionnaires. 

Chant intime, fredonné dans le cercle familial. 

Repris pendant la guerre civile.

Sur une assiette souvenir en porcelaine...

7- "Enragez, tyrans" chant révolutionnaire russe qui pouvait aller chez lui jusqu'à l’obsession. 

8- Qu’on lui joue au piano "l’Appassionata".

Fin de l’article.

Au total,  beaucoup de révolutions, de colère et d’émotions...

En lien,  Serguéï Lavrov à l’ONU.

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