Douce France : le désert des Tartares.
Cet article aurait pu s'intituler "no man’s land" ou immense solitude. Quand le trop plein et le vide se rejoignent.
Je ne commenterai pas l’air ignoble qu’envoient tous les tuyaux. Et pourtant, dans la soute ça s’agite. Non contente de faire tourner la machine et de recevoir les quolibets, la soute s’organise, pense rond-point, entre écœurement et grande colère.
Hors de nos frontières, le climat n’est pas meilleur. Cette note m’a été inspirée par le très long et bienvenu article dans le numéro de décembre du Monde Diplomatique : "si Assange était Navalny". Le traitement politique, et médiatique of corse, de ces deux hommes est un précipité (ah, la langue française!!) des forfaitures de notre monde civilisé : l’un, crime de lèse Majesté a vu passer des informations épouvantables sur des actes de la CIA qui devaient rester secrets. Il risque jusqu'à 175 années de prison s’il est extradé aux États-Unis. Déjà reclus depuis 10 ans.
L’autre purge 3 ans de prison pour malversations financières à l’encontre d’entreprises, dont une française, Yves Rocher. Il est la fleur au fusil de la russophobie officielle. Un empoisonnement raté, une campagne d’intox au canon et l'"opposant à Vladimir Poutine" est transformé en martyr. La Russie politique c’est Poutine et Navalny. Comme chez nous, c'est Macron et... au choix, un candidat d’extrême droite.
Ce qu’est aussi, au passage, Alexéï Navalny, un opposant très à droite...
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Deux liens : Julian Assange et, pour ne pas l’oublier, Georges Ibrahim Abdallah.
Toujours dans le Monde Diplomatique. Décembre 2021. Août 2020.
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Une analyse comparée du traitement médiatique réservé à deux personnalités politiques, Julian Assange et Alexeï Navalny, deux opposants au pouvoir victimes de tentatives d'assassinat et actu...
Réservé aux abonnés... dont je suis.
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Georges Ibrahim Abdallah, " terroriste " un jour, terroriste toujours ?
La convention européenne des droits de l'homme interdit de maintenir un condamné en prison " sans aucun espoir de sortie ". Cela semble pourtant correspondre au sort du militant communiste libanais
Pour compléter, mais non conclure, le bilan de la démocratique Douce France.