Un 21 janvier pas comme les autres.

Publié le par Boyer Jakline

Ce 21 janvier 1924, tous les peuples de la nouvelle URSS, née en 1922, pleurent.

Mayakovski, mais aussi Essénine, pleurent. Les poètes, eux laissent par leurs écrits de mots qui permettront de comprendre ... Le magnifique poème de Serguéï Essenine n'est pas traduit. Il y dit entre autres son bonheur dans ces temps sombres et exceptionnels d"'avoir respirer de concert avec lui". 

En russe pour les heureux russophones le texte integral... et deux strophes que je traduis pour comprendre 17,  à sa racine. 

Au milieu du long poème : traduction littérale rapide, pour donnerle goût :

Monarchie ! Puanteur funeste.

Des siècles durant les banquets succédaient aux banquets, 

L’aristocrate a vendu le pouvoir 

Aux industriels et aux banquiers.

Le peuple gémissait, et dans cet enfer,

Le pays attendait quelqu'un...

Et il est arrivé. 

Par son verbe puissant il nous a

conduits tous à des sources nouvelles, 

Et nous a dit :"pour achever les tourments 

Prenez tout dans vos mains ouvrières, 

Pour vous sauver il n’y a que votre pouvoir et votre Soviet"

Et sous le hurlement de la tempête, 

Nous sommes allés où ses yeux regardaient,

Nous sommes partis là où lui voyait 

La libération de tous les peuples...

Zakhar Prilépine,  lui, cite d’autres vers de ce poète dont je vous ai raconté les morceaux de vie  il y a peu. 

" Je ne suis pas flatté par des hymnes au héros, 

Je ne vibre pas aux veines remplies de sang.

Je suis heureux d’avoir,  dans cette époque crépusculaire,

respiré et vécu les mêmes sentiments que lui."

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article