Butcha. Crimes et guerre.

Publié le par Boyer Jakline

Peut-on donner la parole à l’accusé " forcément coupable". Là, évidemment, en franchissant la frontière ukrainienne,  la Russie a,  outre les bombes, apporté de l’eau aux moulins de ses ex "partenaires" devenus de vrais ennemis.  Or, depuis des années,  ce pays et son président sont l’objet de bashing permanent : il n’y a pas un problème que rencontre ce riche Occident,  sans que, derrière,  tapi,  ne s’agite un russe.

Butcha : voilà la position officielle du Ministère de la Défense  russe.

Avec tout de même une interrogation,  pas nouvelle : et si la Russie dit vrai ? Sa protestation passe le mur de la propagande occidentale. 

La Russie parle "d’escadrons de la mort", pour désigner cette part de l’armée ukrainienne aux mains de véritables nazis.

Depuis le 24 février,  toutes les analyses occidentales nient deux faits incontournables, largement documentés dans mon blog :

1- la guerre se déploie en Ukraine depuis 2014, car, oui, le Donbass c'est l’Ukraine... Voir les documents de Paul Moreira, Odessa 2014, ou Anne Laure Bonnel, son "Donbass" dès 2015.

2- Des groupes haineux néonazis sont officiellement intégrés dans l’armée ukrainienne depuis 2014 par le premier président ukrainien après Maïdan Oleksandr Tourtchinov. 

Si ces deux réalités n’existent pas, vous pouvez raconter ce que vous voulez.  Et nos politiques ne s’en privent pas.

À suivre, le communiqué officiel :

"Les séquences audiovisuelles publiées par le régime de Kiev, témoignant de "crimes" prétendument commis par des militaires russes dans la ville de Boutcha, région de Kiev, ne sont qu’une nouvelle provocation.

Pendant le temps que cette commune était contrôlée par les Forces armées russes, aucun civil n'a été affecté par la violence. Les militaires russes ont livré et distribué 452 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la région de Kiev

Tant que la ville se trouvait sous le contrôle des Forces armées russes, et surtout après, jusqu'aujourd'hui, les civils de Boutcha pouvaient se déplacer librement dans la ville ainsi qu’utiliser les communications mobiles.Les sorties de la ville de Boutcha n'étaient pas bloquées. Tous les résidents locaux avaient la possibilité de quitter la commune en prenant la sortie vers le nord, notamment en Biélorussie. En même temps, les militaires ukrainiens poursuivaient les bombardements des banlieues sud de la ville, y compris des quartiers résidentiels, à l’arme lourde, recourant également à l’aide de chars et de lance-roquettes multuples.Nous voudrions souligner que toutes les unités russes ont quitté Boutcha le 30 mars, le lendemain des négociations en présentiel entre la Russie et l'Ukraine en Turquie.

Qui plus est, le 31 mars, le maire de Boutcha Anatoli Fedorouk avait confirmé dans son message vidéo qu'il n'y avait aucun militaire russe dans la ville. Pourtant, il n’avait point mentionné qu’il y eût des corps de civils ligotés et fusillés dans la rue.

Il n'est donc pas surprenant que tous les prétendus "témoignages des crimes" de Boutcha ne soient apparus qu'au quatrième jour, avec l'arrivée dans la ville des agents du Service de sécurité d’Ukraine (SBU) et de la télévision ukrainienne.

Il est particulièrement préoccupant que tous les corps qui ont été montrés par le régime de Kiev ne soient pas devenus rigides après au moins quatre jours, n'aient pas de lividités cadavériques et que le sang dans les plaies n'ait pas coagulé.Tout cela confirme incontestablement que les photos et les vidéos ukrainiennes de Boutcha ne sont qu’une énième mise en scène conçue pour les médias occidentaux, comme cela avait déjà été le cas pour la maternité de Marioupol et dans bien d'autres villes."

La Russie a demandé une réunion extraordinaire de l’ONU. L’Angleterre fait des pieds et des mains pour l’empêcher et il semblerait qu'elle ait obtenu gain de cause. 

La Russie est favorable à une commission d’enquête sur le terrain, composée de criminalistes, se méfie des politiques...

Sait-on que des Légionnaires français participent aux combats aux côtés de l’armée ukrainienne ? Du côté de la Mer d’Azov. Avec quels objectifs ?

Restons sur le site de l’Ambassade de Russie en France :

            Sur le blocage des navires étrangers dans les ports ukrainiens

Les autorités ukrainiennes bloquent actuellement 68 navires battant pavillon de la Turquie, de la Chine, de la Suisse, de la Grèce, de Malte, du Panama, du Danemark, du Liberia, de la Syrie, des îles Marshall, de la Sierra Leone, des Comores, du Belize et des îles Caïmans dans les ports de Tchernomorsk, d'Odessa, de Nikolaev (Mykolaiv) et de Youjny.

Tous les jours, de 8h00 à 19h00 (heure de Moscou), la Fédération de Russie désigne un corridor sûr de 80 milles nautiques de long et de 3 milles nautiques de large pour que ces navires puissent quitter les eaux territoriales de l'Ukraine en direction sud-ouest.

Lors de conversations radio avec les militaires russes, les équipages des navires rapportent que le départ de tout navire étranger des ports ukrainiens reste néanmoins interdit par les autorités ukrainiennes sous menace du naufrage immédiat.

La partie russe demande à l'Organisation maritime internationale et aux armateurs à user de leur influence sur le gouvernement de Kiev pour que ce dernier prenne des mesures visant à débloquer et à sécuriser la sortie des navires étrangers des ports ukrainiens.

Sur le danger des mines en mer Noire

Au cours de la période du 25 février au 4 mars, la marine ukrainienne a posé environ 420 mines d'ancrage de structure obsolète (370 mines dans la mer Noire, 50 dans la mer d'Azov). À la suite de tempêtes en mer Noire, une dizaine de mines ukrainiennes se sont détachées de leurs câbles et ont dérivé librement vers le sud dans la partie occidentale de la mer Noire sous l'action du vent et des courants de surface.

Une mine ukrainienne a récemment été découverte et neutralisée par des marins turcs. La seconde a été neutralisé dans les eaux territoriales roumaines.

Les zones et les directions de dérive des mines ukrainiennes restantes restent inconnues. De par ses actions criminelles, le régime nationaliste ukrainien a créé une menace directe de mines pour les transports et les cargos de tous les pays de la mer Noire.

Au front aujourd'hui... semble-t-il.

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