Azovstal : vu de Russie, une autre histoire.

Publié le par Boyer Jakline

Les armes occidentales s’accumulent en Ukraine. 

Les pays envoient leur vieux matériel qui est aussitôt détruit par l’aviation russe. Les stocks d’armes ainsi libérés,  ou en voie de l’être,  les fabricants font tourner leurs usines à plein. Ah, dieu,  que la guerre est jolie ! En  sonnant et trébuchant. Voilà grosso mode ce que se passe. 

Puis il y a les armes les plus sophistiquées et il faut former les militaires qui soient capables de les utiliser. Des centres fonctionnent en Allemagne où les instructeurs américains sont à la manœuvre. 

Ainsi la paix n'a jamais été aussi loin. 

Paix, le mot interdit.  Tel était le thème de la soirée organisée par un très grand journaliste Michele Santoro,  à Rome,  le 2 mai dernier.  

Première initiative de ce type prise en Europe,  dans un pays de l’OTAN,  elle invite les citoyens à s’en mêler.  C'est trop urgent,  trop grave, vous savez, cette expression : la guerre est un sujet trop grave pour le laisser aux militaires.  On y est. 

Pace proibita

𝐓𝐮𝐭𝐭𝐢 𝐚𝐥 𝐭𝐞𝐚𝐭𝐫𝐨 𝐆𝐡𝐢𝐨𝐧𝐞 𝐝𝐢 𝐑𝐨𝐦𝐚 𝐥𝐮𝐧𝐞𝐝𝐢̀ 𝟐 𝐦𝐚𝐠𝐠𝐢𝐨 𝐨𝐫𝐞 𝟐𝟏, 𝐝𝐢 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐚 𝐨 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐠𝐚𝐭𝐢.

La vidéo est malheureusement inaccessible. 

Et puis, la version russe de l’épopée Avozstal qui ne quitte pas les fils d’information. Il est devenu normal de voir sur nos chaînes des dirigeants d’Azov prendre la parole et être legitimés. Normal. Pour la Russie,  cela témoigne d’un engagement occidental bien préoccupant.

Quand les militaires russes prennent des militaires ukrainiens, ils enlèvent leurs vêtements pour voir s'ils sont tatoués : souvent ces militaires cachent leur appartenance aux groupes néonazis. La petite histoire de ce drame.

Une question lancinante revient sans cesse : qui se cache encore dans les sous-sols de Azovstal ? La lente évacuation tend à confirmer qu’il y a là  des militaires de l’OTAN,  voire américains. Des mercenaires de nombreux pays, dont des Français,  interrogés dans nos médias. Ils seraient 400.

Les corridors humanitaires sont en place depuis 2 semaines : pourquoi si peu de personnes sont sorties ?

Que se passera-t-il si l’armée russe met la main sur ces militaires ?

Prenez connaissance de cette parole qui nous est interdite,  comme le mot paix.

Une petite vidéo circule sur certains sites russes où des soldats russes, de la République de Donetsk et des civils  rétablissent les statues soviétiques honorant la victoire si chèrement payée.

 

Je publie pour les cartes, les chiffres. Je ne partage pas l’implicite consensuel, très occidental, lui.

Publié dans ukraine-politique

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