On ne nous dit pas tout ...

Publié le par Boyer Jakline

Cet emprunt du titre à l’humoriste bien connue, bien que ce soit un euphémisme en l’occurrence tant nous sommes otages d’une propagande hystérique et indécente.  

300.000 réservistes appelés,  des soldats et officiers qui ont déjà participé à des combats. Pas de jeunes gens,  pas d’étudiants... soit un peu plus de 1% des réservistes.

Les pays européens de l’OTAN se sont réorganisés, en Allemagne la semaine dernière dans une base américaine : tous les dirigeants de l’U.E sont là. Former entraîner les soldats ukrainiens et les mercenaires. 

La "mobilisation partielle" décidée répond à ces nouvelles circonstances : la Russie ne combat pas l’Ukraine mais l’OTAN et les États-Unis.

Il faudrait s’interroger sur ces circonstances et comment les élites européennes ont permis,  travaillé même à ce scénario catastrophe.  Et les partis de gauche en France : pas un appel à manifester pour la paix. Soutien à une politique de sanctions... les pieds dans le tapis. 

Des nouvelles de Russie :

1- un échange de prisonniers a eu lieu le 21 septembre : 55 prisonniers russes,  dont certains grièvement blessés sont rentrés au pays. 150 prisonniers ukrainiens,  dont près de 100 combattants Azov, font partie du lot. La plupart viennent d’Azovstal à Marioupol où ils se se sont rendus. Ils sont... en Turquie.

Un deuxième échange doit avoir ce 22 septembre,  au moment où j’écris. 

2- Les négociations ont été menées par le président turc,  Erdogan et le prince d’Arabie Saoudite MBS... Mystère de ce conflit. 

3- Parmi la masse d’informations que je glane sur des sites russes ou américains anti-otan, il en est une que je tiens à partager avec vous car tellement démonstrative. Des membres d’Azov ont été faits prisonniers par le soldats du Donbass. Réunis dans une salle,  ils regardent un document tourné par un journaliste russe sur leurs exactions, destructions, leurs propos...Sans commentaire. 

4- A l’ouverture de l’assemblée générale annuelle de l’ONU,  le président américain a cité Vladimir Poutine sur le "chantage nucléaire". Vive protestation officielle du Ministère des Affaires étrangères, car Vladimir Poutine,  ni aucun officiel russe ne s’est engagé dans cette voie. Donc, le président de la première puissance mondiale peut mentir effrontément à la planète entière, du siège de l’ONU que les États-Unis accueillent. 

Serguéï Lavrov a demandé il y a quelques jours que le siège de l’ONU soit déplacé. 

5- En marge de l’Assemblée de nombreuses rencontres sont organisées.  Très symbolique,  la première rencontre est celle de Serguéï Lavrov avec le président de l’AIEA, Rafael Grossi.

6- Depuis des semaines le débat enfle sur la mollesse,  euphémisme encore, d’une partie des élites dirigeantes au pouvoir. Une demande plus ou moins explicite est faite de leur nécessaire renouvellement.  Ouvertement demandée par le KPRF. Ces élites sont le plus souvent pro-occidentales. Vivent un pied en Russie,  un pied à Londres et voient d’un très mauvais œil ce qui est engagé.

L’occasion pour moi d’apprendre qu’en 2017 est sorti un essai extrêmement acide "l’élite migratoire" qui fustige ces choix. S’enrichir en Russie,  vivre en Europe,  résidences,  universités brillantes pour les rejetons et incontournables offshores... Ce livre que je viens de commander en russe (Librairie du Globe. Paris) a été traduit en anglais. Il est épuisé et non réédité.  De larges extraits sont accessibles sur le Net.

La décision de "mobilisation partielle" semble aller dans ce sens. 

Voilà ce qui se passe dans la société russe,  qui semble ne pas vouloir digérer jusqu'au bout l’effondrement de l’URSS.  Trop cher payé.  Près de 80% de la population soutient le président.  Ce qui ne s’oppose pas à l’abstention massive des électeurs lors des élections régionales qui viennent de se dérouler dans un ensemble de régions. Ces analyses n’engagent que moi.

Petite anecdote pour finir :

La délégation russe à l’ONU a dû contourner l’espace aérien de l’union européenne.  Soit un vol Moscou-New-York long de 4 heures supplémentaires. 

 

Dernière minute :

Publiée hier, cette bombe qui fera, ferait (?) désordre dans la désinformation violente que nous subissons, mais dans laquelle d’aucun se vautre.

Daria Douguina était sur ce site. Sa photo est désormais barrée de rouge, liquidé.  Comme le photo reporter italien,  assassiné dès 2014.

Une remarque pour finir :

du fond de sa prison Aleksei Navalny dénonce, appelle au combat.

Je ne peux m’empêcher aussitôt d’avoir une pensée très inquiète pour Julian Assange qui a la chance de croupir et de se taire dans le berceau de la démocratie occidentale.

 

Son contrat avec la Sorbonne, où elle travaillait depuis 2007, n’a pas été renouvelé. Douce France.

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