Bref retour : 1922-2022 : la nouvelle empoignade ?

Publié le par Boyer Jakline

Elle est la vedette feminine de ce cabaret très populaire

Je reviens sur cet étrange anniversaire que j’ai évoqué brièvement dans un article.  

La victoire de Meloni en Italie a vu fleurir des bandeaux : 1922-2022, on revient. 

Je ne sais pas s’il faut citer là la fameuse phrase de Marx : l’histoire se présente deux fois,  la première fois comme une tragédie,  la seconde comme une farce.

L’élection des Fratelli di Italia est-elle une farce de mauvais goût ? Ce parti qui se revendique de Mussolini  est arrivé en tête dans 11 régions sur 20. Le raz de marée est relatif. La Campanie, Naples résistent. Se souviennent et résistent. 

C’est plutôt du côté de l’Ukraine et de leurs soutiens occidentaux que le tour de chauffe s’accomplit. Et pour le coup,  ce n'est pas une farce. Tout est fait,  de façon criminelle,  pour que nous ne souvenions pas. Pire, les vainqueurs d’hier, les Soviétiques et tout ce sang versé,  sont présentés comme les nouveaux monstres. Les vaincus d’hier, les nazis tout de même,  n’ont pas digéré leur défaite. Toujours utiles pour maintenir l’ordre existant.

Dans une émission humoristique(!) allemande, l’artiste, Liza Eckert, explique : 

vous avez remarqué ? 1942-2022, 80 ans après Stalingrad. L’histoire se répète. Et c’est encore les Russes. Mais les Allemands se disent: pourquoi se compliquer la vie jusqu'à Stalingrad ? Là,  nous pouvons nous geler à la maison". 

Le public rit. Au delà de l’autodérision, il y a le fantôme de l’histoire. Cité, avec vidéo, sur une boucle Telegram... russe. Voir la vidéo intégrale de l’émission... si vous comprenez l’allemand. 

Mais je reviens à mon propos. 

De quelle empoignade s’agit-il ? Le 30 décembre 2022, nous fêtions les 100 ans de l’URSS.  L’URSS,  le membre fantôme de la Russie actuelle,  l’autre acteur de l’année 1922. Fêter,  peut-être un peu optimiste dans nos contrées... Mais,  soit. Ainsi, les protagonistes sont là, succédané de l’Italie fasciste, URSS bolchevique, disparue. Pourtant rien n’est pareil.  Toutes les cartes sont sur la table,  mais d’autres joueurs sont présents.  Cité par Pierre Conesa : deux tiers des pays de la planète refusent de s’associer aux sanctions contre la Russie.

Et certes, la Russie actuelle n’est pas l’URSS. Mais que se joue-t-il donc là ?

Avec ou sans célébration officielle,  cette date est  historique, que cela plaise ou non.

Aux milieux dirigeants impérialistes, en Russie et ailleurs, cela continue de donner des cauchemars.
Alors que bien d’autres pays "de la jungle" (merci Josep Borrell) continuent d’y trouver une source d’inspiration. 

Le blog rend un bref hommage. Jusqu’au prochain, dicté par l’actualité ?

En lien, 1- dans le bras de fer, exclure la Russie des grandes instances internationales,  dont l’ONU,  gangrénée par sa soumission atlantique. Tenter d’exclure.

2- Guenadii Ziouganov sur l’URSS.

Parmi les affiches les plus emblématiques. Il y en a tant et tant,  toujours d’une troublante actualité. Toujours en vente à Moscou. 

Libération des femmes,  dès 1918.

L’eau de la Volga pour irriguer les champs kolkoziens.

1961 : la journée de travail est réduite, suppression des impôts pour les salariés. La belle vie !

La mère Patrie t’appelle ! 1941.

Les affiches soviétiques parmi les plus emblématiques.
Les affiches soviétiques parmi les plus emblématiques.
Les affiches soviétiques parmi les plus emblématiques.
Les affiches soviétiques parmi les plus emblématiques.

Les affiches soviétiques parmi les plus emblématiques.

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