Douce France : la parole aux autres, notre conscience.

Publié le par Boyer Jakline

Il publie... au Japon son dernier opus "la troisième guerre mondiale est commencée" pour cause de censure.

Elle creuse son sillon, exclue de la Sorbonne...

Emmanuel Todd,  lui, publie... au Japon.  

Décidément,  dans le dyptique démocratie libérale,  il y en a un de trop. 

Peut-être le nombre de celles et ceux qui refusent le mensonge et l’anesthésiante propagande va-t-il grandir ?

La guerre coûte cher, très cher et pas seulement dans le budget. 

Le combat mené par syndicats et, en gros,  la gauche politique est affaibli par l’alignement  de ces mêmes sur la position du pouvoir dans l’attitude face à la guerre en Ukraine. Politiquement incorrect ? Sans doute.  Alors nécessaire.

Le combat nécessaire sur les retraites devrait déboucher,  devra (?), sur un changement de cap à l’international. Pourquoi les mêmes qui mentent sans vergogne sur la nécessité de revoir les retraites,  diraient-ils la vérité ailleurs  ?

C'est ce réflexe de classe qui est cassé... 

443 milliards viennent d’être "promis" par le président de la République à la Défense.  Que défend donc notre pays en Ukraine en ce moment ? Dans quelle galère sommes-nous embarqués ? Pour les morts au front  pas de problème de retraite...

Sommes nous sûrs d’être  "du bon côté de l’histoire", comme le prétend Olaf Scholz ? 

Fondateur du parti Die Linke,  qu’il a quitté au printemps 2022, Oskar Lafontaine lui répond. Voir le lien. Les manifestations se multiplient en Allemagne contre l’immonde politique belliciste du pouvoir allemand. " Je ne veux pas que des tanks allemands tuent des soldats russes". 

94% des citoyens allemands sont contre la livraison de chars à Kiev.  Chiffre  cité par une radio allemande. 

Si nous n’avions pas une mémoire de poisson rouge,  scrupuleusement entretenue,  on pourrait réaliser ce que signifie pour la population russe des tanks allemands dans les plaines d’Ukraine... comme le souligne d’ailleurs Emmanuel Todd dans son entretien. Cela fait très longtemps  que le poids énorme consenti par les citoyens soviétiques pour libérer l’Europe du nazisme est minimisé : 27 millions de soviétiques sur le même plan que 50.000 américains, morts lors du débarquement en Normandie. .. c’est sans aucun doute un paramètre à intégrer dans une analyse honnête de la situation actuelle. Voir mon article d’hier sur la commémoration de la libération du camp d'Auswitch.

Les élites des pays Baltes, très remontés contre la Russie, bien avant le 24 février dernier,  ont oublié les 300.000 soldats soviétiques morts à Riga pour chasser les nazis. On y démonte les monuments à leur gloire. La population qui proteste se fait embastiller.  Idem en Pologne, où Lech Walesa vient de reprendre du service pour dire qu’il faut en finir avec la question russe et suggère de ramener à 50 millions la population de ce pays. Ces gens ont perdu la tête. Voir ses propos sur le blog de Karine Bechet-Golovko. Russie politics.

Démocratie libérale,  on n’en sort pas.

 

On entend de plus en plus souvent chez nous ce qui est vécu comme une remarque pleine de bon sens :

pour que la guerre s’arrête et que les négociations s’ouvrent, il suffit que la Russie se retire d’Ukraine. Ça,  c'est ni plus ni moins la ligne ukrainienne,  otanienne, américaine...

Méfiez vous du "bon sens". Il faudrait ajouter : et l’OTAN retourner aux frontières de l’Allemagne...

Certes l’accord de 1991 fut "oral", mais après les déclarations de Merkel et Hollande sur le rôle assigné aux accords écrits et signés de Minsk, l’accord de 1991 était un engagement. 

Mais c’est de plus en plus clair : qui avait besoin de cette guerre. 

La ligne Oder-Neisse que ne devait pas franchir l’OTAN.

La ligne Oder-Neisse que ne devait pas franchir l’OTAN.

Sur ce média canadien que je connaissais pas.

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