Le Monde et ses mensonges épinglé.
Le Ministère russe des Affaires étrangères a une cellule, et sans doute plus d’une, appelée antifake. L’antifake du jour désosse un article du journal "de référence" Le Monde.
Il y a quelques jours, Arno Klarsfeld remettait en cause l’honnêteté de ce journal.
À servir une mauvaise cause, on se perd.
À suivre, la réponse sur sa boucle Telegram de Maria Zakharova, le 30 janvier.
À ceux de mes lecteurs qui lisent Le Monde... et aux autres, tous de plus en plus nombreux.
#Anti-FakeDay
💬
Le 29 janvier, Le Monde français a publié un article "La tentation antisémite de la diplomatie russe", dont l'auteur continuait de répéter les accusations déjà bien connues et infondées contre le ministre russe des Affaires étrangères liées à la déclarations de S.V. Lavrov au sujet de l’opération militaire spéciale.
Il convient de noter que toutes les insinuations de l'auteur sur le sujet de l'antisémitisme qui serait présent dans la rhétorique publique du ministère russe des Affaires étrangères ne sont qu'une banale répétition de faux déjà exprimés, qui ont été démêlés à plusieurs reprises et réfutés de manière convaincante.
Comme un des principaux "arguments", l'auteur de l'article utilise l'information selon laquelle le grand rabbin de Moscou Pinchas Goldschmidt a été contraint de se réfugier en Israël pour avoir refusé de soutenir l'invasion de l'Ukraine au printemps 2022.
Dans le même temps, la décision du Conseil de la communauté religieuse juive de Moscou de révoquer le rabbin et de réduire sa position dans la communauté juive de Moscou est tue, dans un silence gêné. Le président de la Fédération des communautés juives de Russie (FEOR) Alexander Boroda a critiqué l’action de Goldschmidt. Selon lui, cet acte peut contribuer à la croissance de l'antisémitisme en Russie. De grandes organisations juives de Russie se sont désolidarisées des déclarations de P. Goldshmidt.
L'auteur de l'article, M. J.-P. Filhu, n'a pas voulu prêter attention à la rencontre du président de la Russie V.V. Poutine, le 26 janvier, jour de la commémoration des victimes de l’Holocauste, avec Alexandre Boroda et le grand rabbin de Russie, Berl Lazar. Au cours de cette rencontre, les paroles et les actions du chef de l'État russe dans le domaine de la lutte contre l'oubli du crime de l'Holocauste ont été soulignés. Nous voudrions attirer l'attention des fantaisistes français sur les mots de Berl Lazar : "Les Juifs se sentent vraiment à l'aise en Russie aujourd'hui, et remercient Dieu pour ce qui s’y passe réellement".
Le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé à plusieurs reprises pour la condamnation la plus résolue des crimes de l'Holocauste. Ainsi, le 23 janvier 2020, lors du forum "Garder la mémoire de l'Holocauste, combattre l'antisémitisme" tenu à Jérusalem, il a déclaré : "Nous n'oublierons jamais cela. La mémoire de l'Holocauste ne deviendra une leçon et un avertissement que si elle est complète, sans exceptions ni omissions."
Il est surprenant que l'auteur, qui semble s'inquiéter de l'antisémitisme et des manifestations d'intolérance, soit aveugle et sourd à tout ce qui se passe en ce moment tout près de lui. Il ne voit ni le néonazisme débridé en Ukraine, ni la russophobie des cavernes. Nous n'allons pas passer sous silence la politique systémique de "l'Occident collectif" pour soutenir les manifestations de néonazisme, de russophobie et d'antisémitisme dans les politiques de ces pays : cette question est analysée en détail dans le dossier compilé par le ministère des Affaires étrangères.
<...>
Mais l'auteur est allé plus loin. Dans le contexte du prix terrible payé par l'Union soviétique et ses peuples pour la libération de l'Europe de la peste brune du nazisme, la citation péremptoire des accusations du Haut Représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité J. Borrell contre S.V. Lavrov semble franchement cynique dans "l'instrumentalisation de la Shoah".
De telles déclarations de ce fonctionnaire européen sont le comble de l'hypocrisie, surtout sur fond de déclarations racistes outrageantes, dans lesquelles J. Borrell a sans hésitation divisé le monde en un "jardin fleuri" habité par "un milliard de citoyens européens et américains" et une "jungle avançant vers lui ", c'est-à-dire tous les autres pays, y compris les anciennes colonies de l'Occident.
Mais au lieu de penser à l'état réel des choses et de travailler sur leurs erreurs, les pays occidentaux font de vaines tentatives pour "détourner les flèches" et l'attention avec des calomnies russophobes incessantes. Préférant des sentences anti-russes, les élites locales et les médias qu'elles contrôlent sont prêts à sacrifier quelques grains de leur ancienne autorité.
❌ Voir la dégradation rapide du Monde est extrêmement triste."
Fin de la traduction.