Le choix de la guerre : bluff des accords de Minsk. 2015.

Publié le par Boyer Jakline

On sait maintenant,   de leurs propres déclarations publiques en décembre 2022, qu’Angela Merkel,  François Hollande et Porochenko ont signé ces accords,  sachant qu’ils n’imposeraient leurs applications.  Gagner du temps,  armer l’Ukraine et se préparer à la guerre contre la Russie.  C’est toujours eux qui le disent.

La Russie était un des garants de l’application et non signataire. 

Les signataires sont l’Ukraine de Kiev et une délégation du Donbass. Voir les photos.  Alexandre Zakhartchenko, qui dirigeait la délégation,  est depuis mort. Le dernier attentat terroriste contre lui a été un succès.  31aout 2018, très loin du 24 février 2022.

Prenez connaissance du contenu de ces accords,  2015. Le choix fait par l’OTAN, le choix de la guerre et du dépeçage de l’Ukraine et sans doute la disparition ou en tout cas un très fort affaiblissement de l’Ukraine en tant qu’état. 

Car ces accords garantissait l’existence de ce pays dans ses frontières.  Renonçaient à la guerre. Assuraient une cohabitation raisonnable avec les régions russophones.  On connait la suite. 

Il faudra rendre des comptes. 

Le dernier point, assurer la sécurité des participants aux consultations tient compte de la présence des groupes néonazis très actifs. 

Pour mémoire,  deux participants pour l’Ukraine à la première tentative de négociations en Mars 2022 ont disparu : un,  une balle dans la tête en plein jour, en pleine rue à Kiev,  dès son retour.  L’autre a tout simplement disparu.  

Au passage,  notons que cette attitude à l’égard d’accords signés ne facilitera pas les futures négociations où que ce soit sur la planète.  Mais elle a le mérite de rendre clair un comportement.  Souvenons-nous par exemple que l’agression contre la Libye est le résultat d’une lecture biaisée de la déclaration de l’ONU à son sujet.

Dans l’état actuel des relations internationales,  tout dépend exclusivement du rapport des forces.

Texte du protocoleModifier

Le texte du protocole comprend douze points[8]:

  1. Assurer un cessez-le-feu bilatéral immédiat ;
  2. Assurer la surveillance et la vérification du cessez-le-feu par l'OSCE ;
  3. Organiser une décentralisation des pouvoirs, par la mise en application d'une loi ukrainienne (loi sur le statut particulier), accordant de manière temporaire l'autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk ;
  4. Assurer une surveillance permanente de la frontière russo-ukrainienne par l'OSCE et instaurer une zone de sécurité à cette même frontière ;
  5. Libérer immédiatement tous les otages et les personnes retenues illégalement ;
  6. Adopter une loi ukrainienne visant à interdire les poursuites et les sanctions contre toutes les personnes impliquées dans la guerre du Donbass ;
  7. Poursuivre un dialogue national entre les parties ;
  8. Mettre en œuvre des mesures afin d'améliorer la situation humanitaire dans le Donbass ;
  9. Procéder à des élections anticipées dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk ;
  10. Procéder au retrait du territoire ukrainien des formations armées et du matériel militaire illicites, ainsi que des combattants irréguliers et des mercenaires ;
  11. Mettre en place un programme économique pour favoriser la reprise des activités et de l'économie locale dans le Donbass ;
  12. Assurer la protection personnelle des participants aux consultations.

 

 

Voilà à quoi a renoncé le bloc occidental, dont la France. 

Les "garants". La délégation du Donbass.
Les "garants". La délégation du Donbass.

Les "garants". La délégation du Donbass.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article