Anatomie d’une guerre annoncée. ONU. Chut ! Acte 1.

Publié le par Boyer Jakline

 

 

PROLOGUE

"La guerre en Ukraine représente une opportunité pour l’industrie française, il faut l’assumer."

Sébastien Lecornu,  ministre des armées,  en visite à Kiev. Source France info, ce 29 septembre.

"Quand disparaîtra le pillage,  la guerre disparaîtra." 

Fidel Castro, à l’ONU en 1960.

La photo : les signataires des accords de Minsk. Ou comment  préparer la guerre. Je publie des photos du correspondant de guerre Andréï Stenine, de Spoutnik. Elles décrivent mieux qu’’un discours la nature des événements. Hommage.

  À l’ONU, le 20 septembre dernier. 

1-Déclaration de Serguéï Lavrov,  dont vous ne saurez rien, si ce n'est dans une belle unanimité de TOUS les titres de presse, sa "passe d’armes " avec Zélenski.

Pourtant,  en 26 minutes, Sergueï lavrov fait le tour du rôle de l’ONU, des causes du conflit en Ukraine,  des responsabilités.  J’en publie de larges extraits sur deux articles. Indispensable. Plutôt que de débattre autour de ces analyses,  nos dirigeants ont choisi la désinformation et le black out total.  Il faut dire que les FAITS sont difficilement contestables. En particulier l’écrasante responsabilité de la France et de l’Allemagne dans le conflit actuel. Leur engagement militaire sans faille auprès de Kiev vient confirmer leurs choix irresponsables.

Comme souvent désormais,  les représentants russes reçoivent en marge des réunions de très nombreux dirigeants de la planète. Les couloirs d’accès à leur office sont pleins. C’est le prix de notre isolement... ont-ils coutume de commenter. Et ils constatent par contre l’isolement du monde occidental. 

2- La grosse colère du président du Brésil, Lula

3- Scholz parle à son tour devant une salle vide. Zélenski aussi. Pour parer à l’effet désastreux, la télévision ukrainienne fait un montage pendant le discours de Zélenski : on le voit dans la salle... en train de s’écouter..

 

1- la passe d’armes, si elle a eu lieu, car Lavrov ne dialogue pas avec Zélenski,  c’est autour de la proposition du président ukrainien de revenir sur le droit de veto.  Ni plus ni moins.

Lavrov interpelle aussi  l’auguste assemblée sur la "proposition de négociations "de Zélenski : revenir aux frontières de 1991. Question de S.La rov : vous êtes-vous interrogés sur le sort réservé aux populations ?

Lavrov ne dialogue pas car, souvenez-vous, Zélenski a fait voter une loi interdisant toute négociation avec la Russie. Mais pas sûr que cela convienne au maître  américain.

Photos à Kiev, Maïdan, en 2014. Andrei Stenine, correspondant de guerre,  est mort dans le Donbass en août 2014. Photos d’un coup d’état.
Photos à Kiev, Maïdan, en 2014. Andrei Stenine, correspondant de guerre,  est mort dans le Donbass en août 2014. Photos d’un coup d’état.
Photos à Kiev, Maïdan, en 2014. Andrei Stenine, correspondant de guerre,  est mort dans le Donbass en août 2014. Photos d’un coup d’état.

Photos à Kiev, Maïdan, en 2014. Andrei Stenine, correspondant de guerre, est mort dans le Donbass en août 2014. Photos d’un coup d’état.

🇷🇺 Discours du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie S.V. Lavrov lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le thème « Maintenir la paix et la sécurité internationales :


Promouvoir la mise en œuvre des principes et des objectifs de la Charte des Nations Unies par un multilatéralisme efficace : maintenir la paix et la sécurité de l'Ukraine », New York, 20 septembre 2023.

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Chers Collègues,

L’ordre international existant a été construit sur les ruines et la tragédie colossale de la Seconde Guerre mondiale. Sa base était la Charte des Nations Unies, la source clé du droit international moderne. En grande partie grâce à l'ONU, il a été possible d'éviter une nouvelle guerre mondiale lourde de conséquences nucléaires.

Malheureusement, après la fin de la guerre froide, « l’Occident collectif », dirigé par les États-Unis, a arbitrairement assumé le rang d’arbitre des destinées de toute l’humanité et, submergé par un complexe d’exclusivité, a commencé à ignorer de plus en plus l’héritage de la guerre froide. Celui des pères fondateurs de l'ONU.

Aujourd’hui, l’Occident se tourne vers les normes et principes statutaires de manière sélective, au cas par cas, uniquement en fonction de ses besoins géopolitiques égoïstes. Cela conduit inévitablement à la détérioration de la stabilité mondiale, à l’exacerbation des sources de tension existantes et à l’alimentation de nouvelles sources de tension. Les risques de conflit mondial augmentent également. C'est précisément pour les arrêter, pour orienter les événements dans une direction pacifique, que la Russie a insisté encore et encore pour que toutes les dispositions de la Charte des Nations Unies soient respectées et appliquées non pas de manière sélective, mais dans leur intégralité et leur interconnexion, y compris les principes d'égalité souveraine des États...

 

... et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, le respect de l'intégrité territoriale et le droit des peuples à l'autodétermination. Les actions des États-Unis et de leurs alliés témoignent d’un déséquilibre systématique des exigences inscrites dans la Charte.

Depuis l’effondrement de l’URSS et la formation d’États indépendants à sa place, les États-Unis et leurs alliés se sont ingérés brutalement et ouvertement dans les affaires intérieures de l’Ukraine. Comme l’a admis publiquement et même fièrement le secrétaire d’État adjoint des États-Unis, V. Nuland, fin 2013, Washington a dépensé à Kiev 5 milliards de dollars pour encourager les politiciens obéissants à l’Occident.

Tous les faits de « l'ingénierie » de la crise ukrainienne sont connus depuis longtemps, mais ils tentent par tous les moyens de les faire taire, d'« annuler » toute l'histoire d'avant 2014. C'est pourquoi le sujet de la réunion d'aujourd'hui, proposé par La présidence albanaise est très opportun et nous permet de rétablir la chaîne chronologique des événements... en accord avec les principes et les objectifs de la Charte des Nations Unies.

En 2004-2005 L'Occident, afin de porter au pouvoir un candidat pro-américain, a sanctionné le premier coup d'État à Kiev, obligeant la Cour constitutionnelle ukrainienne à prendre la décision illégale d'organiser un troisième tour d'élections non prévu par la Constitution du pays. . Une ingérence encore plus brutale dans les affaires intérieures a été évidente lors du deuxième Maïdan en 2013-2014. Ensuite, toute une série de voyageurs occidentaux ont directement encouragé les participants aux manifestations antigouvernementales à commettre des actes violents. La même V. Nuland a discuté avec l'ambassadeur des États-Unis à Kiev de la composition du futur gouvernement que formeront les putschistes. Dans le même temps, elle a souligné à l’Union européenne sa véritable place dans la politique mondiale du point de vue de Washington. Nous nous souvenons tous de sa phrase obscène de deux mots. Il est significatif que l’Union européenne ait « avalé » cela. (Fuck Europe. J.B)

En février 2014, des personnages sélectionnés par les Américains sont devenus des acteurs clés de la prise de pouvoir sanglante, organisée, je vous le rappelle, au lendemain d'un accord conclu sous les garanties de l'Allemagne, de la Pologne et de la France entre le président légalement élu de l'Ukraine, V.F. Ianoukovitch. et les dirigeants de l'opposition. Le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures a été bafoué à de nombreuses reprises.

Immédiatement après le coup d’État, les putschistes ont déclaré que leur priorité absolue était de restreindre les droits des citoyens russophones d’Ukraine. Et les habitants de Crimée et du sud-est du pays, qui ont refusé d'accepter les résultats de la prise de pouvoir inconstitutionnelle, ont été déclarés terroristes et une opération punitive a été lancée contre eux. En réponse à cela, la Crimée et le Donbass ont organisé des référendums dans le plein respect du principe d'égalité et d'autodétermination des peuples, consacré au paragraphe 2 de l'article 1 de la Charte des Nations Unies.

Les diplomates et hommes politiques occidentaux, en ce qui concerne l'Ukraine, ferment les yeux sur cette norme la plus importante du droit international dans le but de réduire l'ensemble du contexte et l'essence de ce qui se passe au caractère inadmissible de la violation de l'intégrité territoriale.



A cet égard, je voudrais vous rappeler :

la Déclaration des Nations Unies de 1970 relative aux principes du droit international concernant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies, adoptée à l'unanimité, stipule que le principe du respect de l'intégrité territoriale s'applique à « des États qui respectent dans leurs actions le principe d’égalité et d’autodétermination des peuples (...) et, par conséquent, d’avoir des gouvernements représentant (...) toutes les personnes vivant sur un territoire donné. Le fait que les néo-nazis ukrainiens qui ont pris le pouvoir à Kiev ne représentaient pas la population de Crimée et du Donbass n’a pas besoin d’être prouvé. Et le soutien inconditionnel des capitales occidentales aux actions du régime criminel de Kiev n’est rien d’autre qu’une violation du principe d’autodétermination suite à une ingérence flagrante dans les affaires intérieures.

L'adoption de lois racistes interdisant tout ce qui est russe - l'éducation, les médias, la culture, la destruction de livres et de monuments, interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne et la saisie de ses biens - qui a suivi le coup d'État sous le règne de P.A. Porochenko puis de V.A. Zelensky, est devenue une violation flagrante de l’article 1 de la Charte des Nations Unies sur le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous – sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.

Sans parler du fait que ces actions contredisaient directement la Constitution ukrainienne, qui établit l’obligation de l’État de respecter les droits des Russes et des autres minorités nationales.


Lorsque nous entendons des appels à la mise en œuvre de la «formule de paix » et au retour de l’Ukraine aux frontières de 1991, la question se pose : ceux qui appellent à cela connaissent-ils les déclarations des dirigeants ukrainiens sur ce qu’ils vont faire des habitants des régions correspondantes ?  Ils ont été menacés à plusieurs reprises publiquement, au niveau officiel, d'extermination légale ou physique. Non seulement l’Occident ne retient pas ses protégés à Kiev, mais il encourage aussi avec enthousiasme leurs politiques racistes.

(Voir le scandale de l’accueil enthousiaste d’un ancien de la division Galitchina,98 ans, au parlement canadien, forçant le président de l’Assemblée à démissionner. J.B).

D’ailleurs, de la même manière, les membres de l’UE et de l’OTAN encouragent depuis des décennies les actions de la Lettonie et de l’Estonie visant à porter atteinte aux droits de centaines de milliers de résidents russophones, appelés « non-citoyens ». Ils discutent désormais sérieusement de l'introduction d'une responsabilité pénale pour l'utilisation de leur langue maternelle. De hauts responsables déclarent officiellement que la diffusion d'informations sur la possibilité pour les étudiants locaux de suivre des programmes d'enseignement à distance russes devrait être considérée comme une menace pour la sécurité nationale et nécessite l'attention des forces de l'ordre.
(depuis ce discours,  l’Estonie vient de décider l’expulsion des Russes, minoritaires,  qui y habitent  des décennies. J.B)

Retour en Ukraine.

La conclusion des accords de Minsk en février 2015 a été approuvée par une résolution spéciale du Conseil de sécurité - en pleine conformité avec l'article 36 de la Charte, qui soutient « toute procédure de résolution d'un différend acceptée par les parties ». Ici, Kiev, DPR et LHP. Cependant, l'année dernière, tous les signataires des accords de Minsk, à l'exception de V.V. Poutine (A. Merkel, F. Hollande et P.A. Porochenko,voir la photo), ont admis publiquement et même avec plaisir qu'en signant ce document, ils n'avaient pas l'intention de le mettre en œuvre. Ils cherchaient seulement à gagner du temps pour renforcer le potentiel militaire de l’Ukraine et lui fournir des armes contre la Russie. Toutes ces années, l’UE et l’OTAN ont directement soutenu le sabotage des accords de Minsk, poussant le régime de Kiev à résoudre par la force le « problème du Donbass ».


 

Permettez-moi de vous rappeler que dans le cadre des accords de Minsk, les dirigeants de la Russie, de l'Allemagne, de la France et de l'Ukraine ont signé une déclaration dans laquelle Berlin et Paris s'engagent à faire beaucoup, notamment en aidant à restaurer le système bancaire dans le Donbass. Mais ils n’ont pas levé le petit doigt. Ils ont simplement vu, contrairement à toutes ces obligations, P.A. Poroshenko déclarer un blocus commercial, économique et de transport du Donbass.

Dans la même déclaration, Berlin et Paris se sont engagés à promouvoir le renforcement de la coopération trilatérale au format UE-Russie-Ukraine pour résoudre pratiquement les problèmes commerciaux qui préoccupent la Russie, ainsi qu'à promouvoir « la création d'un espace humanitaire et économique commun à partir du De l’Atlantique au Pacifique. Cette déclaration a également été approuvée par le Conseil de sécurité et était soumise à sa mise en œuvre conformément à l'article 25 mentionné de la Charte des Nations Unies. Mais cet engagement des dirigeants allemands et français s’est avéré être un «pantin", une autre violation des principes statutaires.


.Le légendaire ministre des Affaires étrangères de l'URSS A.A. Gromyko a noté à plusieurs reprises à juste titre : « dix ans de négociations valent mieux qu'un jour de guerre ». À la suite de cet accord, nous avons négocié pendant de nombreuses années, recherché la conclusion d'accords dans le domaine de la sécurité européenne, approuvé l'Acte fondateur Russie-OTAN, adopté les déclarations de l'OSCE sur l'indivisibilité de la sécurité au plus haut niveau en 1999 et 2010, et depuis 2015. avons insisté sur la mise en œuvre inconditionnelle des accords de Minsk issus des négociations. Tout est en pleine conformité avec la Charte des Nations Unies, qui exige « d’assurer les conditions d’équité et de respect des obligations découlant des traités et autres sources du droit international ». Les collègues occidentaux ont foulé aux pieds ce principe en signant tous ces documents, sachant d'avance qu'ils ne les respecteraient pas.

À propos des négociations, nous ne les refusons toujours pas.

Le président russe V.V. Poutine en a parlé à plusieurs reprises, encore récemment. Je voudrais rappeler au distingué secrétaire d'État que le président ukrainien V.A. Zelensky a signé un décret interdisant les négociations avec le gouvernement de V.V. Poutine. Si les États-Unis s’y intéressent autant, je pense qu’il ne leur sera pas difficile de « donner l’ordre » pour que le décret de V.A. Zelensky soit annulé.

Aujourd’hui, dans la rhétorique de nos adversaires, nous n’entendons que des slogans : « invasion, agression, annexion ». Pas un mot sur les causes sous-jacentes du problème, sur la façon dont ils ont entretenu pendant de nombreuses années un régime ouvertement nazi, réécrivant ouvertement les résultats de la Seconde Guerre mondiale et l’histoire de son propre peuple. L’Occident évite toute conversation de fond basée sur des faits et sur le respect de toutes les exigences de la Charte des Nations Unies. Apparemment, il n’a aucun argument en faveur d’un dialogue honnête.

Cela nourrit la forte impression que les représentants occidentaux ont peurdes discussions professionnelles qui exposeraient leur démagogie. Tout en prononçant des incantations sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine, les anciennes métropoles coloniales gardent le silence sur les décisions de l'ONU sur la nécessité pour Paris de rendre Mayotte « française » à l'Union des Comores, et pour Londres de quitter l'archipel des Chagos et de commencer à négociations avec Buenos Aires sur les îles Malvinas.

Ces « défenseurs » de l’intégrité territoriale de l’Ukraine prétendent désormais ne pas se souvenir du sens des accords de Minsk, qui étaient la réunification du Donbass avec l’Ukraine avec des garanties de respect des droits humains fondamentaux, notamment le droit à la langue maternelle. L’Occident, qui a contrecarré leur mise en œuvre, porte la responsabilité directe de l’effondrement de l’Ukraine et de l’incitation à la guerre civile dans ce pays.

Parmi les autres principes de la Charte des Nations Unies, dont le respect pourrait empêcher une crise de sécurité en Europe et aider à convenir de mesures de confiance fondées sur un équilibre des intérêts, je voudrais mentionner l'article 2 du chapitre VIII de la Charte. Il consacre la nécessité de développer la pratique du règlement pacifique des différends avec l'aide des organisations régionales.

Conformément à ce principe, la Russie et ses alliés ont toujours préconisé l'établissement de contacts entre l'OTSE et l'OTAN pour faciliter la mise en œuvre pratique des décisions susmentionnées des sommets de l'OSCE (Organisation de la Sécurité et Coopération en Europe)de 1999 et 2010 sur l'indivisibilité de la sécurité, en prévoyant , en particulier,

qu '«aucun État, aucun groupe d'États ou aucune organisation ne peut se voir confier la responsabilité principale du maintien de la paix et de la stabilité dans la région de l'OSCE ni considérer une partie de cette région comme sa sphère d'influence».

Tout le monde sait que c’est exactement ce que faisait l’OTAN : essayer de créer tout son avantage en Europe, et maintenant dans la région Asie-Pacifique.

 De nombreux appels lancés par les plus hautes instances de l'OTSC à l'Alliance de l'Atlantique Nord ont été ignorés. La raison d’une telle position arrogante des États-Unis et de leurs alliés, comme tout le monde peut le constater aujourd’hui, est la réticence à mener un dialogue égal avec qui que ce soit. Si l’OTAN n’avait pas rejeté les propositions de coopération de l’OTSC, cela aurait peut-être permis d’éviter bon nombre des processus négatifs qui ont conduit à la crise européenne actuelle, dûs au fait que pendant des décennies ils ont refusé d’écouter la Russie ou l’ont trompée.

Aujourd’hui, alors que, à la suggestion de la présidence, nous discutons du « multilatéralisme efficace », nous ne devons pas oublier les nombreux faits liés au rejet génétique de l’Occident de toute forme de coopération égale. Considérez la perle de J. Borrell selon laquelle l’Europe est « un jardin fleuri entouré de jungle ». Il s’agit d’un syndrome purement néocolonial qui méprise l’égalité souveraine des États et la tâche de « renforcer les principes de la Charte des Nations Unies par un multilatéralisme efficace », qui sont évoqués aujourd’hui.


Dans un effort pour empêcher la démocratisation des relations interétatiques, les États-Unis et leurs alliés privatisent de plus en plus ouvertement et sans cérémonie les secrétariats des organisations internationales, faisant adopter, contournant les procédures établies, ... avec des mandats non consensuels. , mais avec le  droit de blâmer ceux qui, pour une raison ou une autre, n'aiment pas cela.

À cet égard, je voudrais vous rappeler la nécessité d'une mise en œuvre stricte de la Charte des Nations Unies, non seulement par les États membres, mais également par le Secrétariat de notre organisation. Conformément à l'article 100 de la Charte, le Secrétariat est tenu d'agir de manière impartiale et ne doit recevoir d'instructions d'aucun gouvernement.

Nous avons déjà parlé de l'article 2 de la Charte. Je voudrais attirer l’attention sur son point clé 1 : « L’Organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine des États de tous ses membres ».

À suivre...
 

 2- Lula :

Le président brésilien Lula da Silva a dénoncé les bellicistes et le coût obscène des dépenses militaires à travers le monde lors d'un discours à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le militant socialiste chevronné a déclaré que les dépenses militaires s'élevaient désormais à 2 000 milliards de dollars dans le monde, tandis que 83 milliards de dollars étaient consacrés aux armes nucléaires, un chiffre 20 fois supérieur au budget total de l'ONU.

Lula a également fait valoir qu'il serait impossible d'atteindre la stabilité et la sécurité tant que « l'exclusion sociale et les inégalités » continuent de croître et a critiqué les gouvernements qui donnent la priorité aux dépenses militaires plutôt qu'à la résolution des problèmes sociaux. Il a également souligné l'importance du dialogue, principe clé de l'ONU, et a dénoncé les sanctions, notamment l'embargo américain sur Cuba.

Selon les chiffres de Statista, l’année dernière, les États-Unis ont dépensé 877 milliards de dollars pour leur armée, suivis par la Chine qui a dépensé 292 milliards de dollars, la Russie a dépensé 86,4 milliards de dollars et l’Inde 81,4 milliards de dollars.


 

Publié dans Du grain à moudre

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