L’OTAN, Washington, la guerre. Les guerres.
Dans les défaites successives de Macron aux élections, il y a sans aucun doute le refus de l’engagement belliciste. Engagement qui coûte très cher puisqu'il justifie une austérité accrue. Et puis, la guerre. La guerre par procuration. Le pays de Jaurès tout de même.
Déni c'est aussi le mot qui caractérise l’attitude de cette mafia réunie à Washington.
Les mêmes sont toujours à la barre : Von der Leyen, tout sourire dehors, compromise dans des conflits d’intérêts à répétition, n’a que la haine de la Russie à offrir. "Plus une goutte de gaz russe en Europe en 2030", parmi ses dernières déclarations.
En attendant, la revue Natural gaz news indique dans sa dernière publication que la consommation de gaz russe en Europe a augmenté de 24% cette année.
Les 401 députés qui viennent de la réélire ne quitteront pas en chemin leur trajectoire. Pourtant les signes de tremblement sous leurs pieds se multiplient.
Enfin, chers lecteurs, quoi qu’on pense ici de Vladimir Poutine ou de la démocratie en Russie, et on a bien du mérite si l’on n’en pense pas du mal, la guerre est sur le territoire européen, dirigé par les forces impérialistes qui déjà ont obtenu l’effacement de nos intérêts au profit de ceux des Biden and Co, la quasi disparition de l'état "tampon" ukrainien.
La photo : comment se rendre à Moscou aujourd'hui.
Au moins tout est clair : l’OTAN se réunit à Washington pour fêter ses 75 ans.
Tous les leaders européens, chargés de livrer pieds et poings liés leurs peuples aux intérêts américains sont là. Crise du système oblige, on serre les coudes. Photo de famille 99,99% masculine. Georgia Meloni, toute seule, au dernier rang à gauche.
Un missile anti aérien ukrainien a détruit un hôpital pour enfants à Kiev. De l’OTAN, avec des NASAMS allemands. Déclaration du ministre de la Défense russe : on peut nier les faits, on ne peut pas les changer.
Un enfant ukrainien est aussi cher à mes yeux qu’un enfant palestinien. Sauf que ces seconds meurent par dizaines de milliers, dans l’indifférence générale des "grands de ce monde"... occidental.
Donc, encore 40 milliards pour Kiev, pas pour l’Ukraine. Depuis le 24 février 2022 on sait qu’une grande partie ne quitte pas les États-Unis. D’autres vont dans des paradis fiscaux.
Ce terrible conflit va signer la disparition de l’Ukraine en tant qu’état. Les abords de la rivière par où les Ukrainiens s’enfuient pour éviter la mort certaine sur le front, ont été grillagés pour empêcher la fuite. Voir l’article de Karine Bechet-Golovko en suivant.
Stoltenberg continue de promettre l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Voir la déclaration depuis Washington.
Or, ce narratif ne correspond à aucune réalité.
Pour l’avenir encore possible de ce pays, si ça s’arrête vite, l’exigence est que l’OTAN quitte le territoire ukrainien, et les instructeurs américains, français, polonais, allemands. L’OTAN est là. Les laboratoires biologiques sont là, le long de la frontière avec la Russie. Les 4 territoires intégrés à la Fédération de Russie ne retourneront pas à l’Ukraine : bombardés depuis des années par Kiev, leur choix, exprimé dans un vote sans équivoque, a été clair.
Comment rester dans un pays qui vous nie, quand le droit international, le choix à l’autodétermination des peuples, vous permet d’exister ?
On sait, et si vous vous informez ailleurs vous savez, qu’aucun aéroport en Ukraine ne permet l’accueil des F16, nouvelle arme magique. On sait également que la Russie bombardera les aéroports qui les accueillera. Cela a été dit et répété par Moscou. Avertissement.
On sait, ou on devrait savoir, que les très, trop, nombreuses bases américaines en Europe présentent un arsenal nucléaire impressionnant qui nous met en danger. Il est beaucoup question du nucléaire civil dans nos débats franco-français. On n’entend rien de ce côté là, bien réel.
À Washington se réunit la mafia de la guerre.
Pourquoi donc cela continue ? De très nombreux spécialistes militaires américains et autres savent que cette guerre est perdue pour eux.
Cependant difficile de renoncer à l’argent, les bénéfices somptueux des marchands d’armes, les investissements déjà engagés par les grands groupes. Et puis, faire durer, pourrir. Ils ne savent pas faire autre chose.
J’ai vu passer il y a quelque temps une critique ferme du gouvernement chinois, via son ministère des affaires étrangères : les États-Unis portent la guerre partout, ça suffit. C’était l'esprit de la déclaration.
Au plan intérieur, la guerre c’est pas mal pour clouer le bec aux peuples, imposer une austérité renforcée.
Et voilà que ces Français placent en tête un Nouveau Front Populaire qui veut timidement du social et ne veulent pas la guerre. Refus de la folie macroniste.
Reste pour ce Nouveau Front Populaire que je soutiens, comment faire autrement ? la position intenable sur la "guerre en Ukraine "
Qu’allons nous faire dans cette galère, Gluksmann à la boutonnière ? Gluksmann qui vote Von der Leyen...
Comment est-il possible, pour justifier cette position et encourager la livraison d’armes à Kiev, de comparer l’entrée des troupes russes dans le Donbass avec les agressions répétées, 3 fois, de l’Allemagne contre la France ? (Jean Luc Mélenchon, LCI, le 10 juillet). Donbass, Crimée, Kherson, Zaporojié sont interdits de futur par Kiev. Ne pas parler russe, ne pas recevoir leurs retraites, ne pas avoir d’écoles pour leurs enfants etc, etc...
On ne dira jamais assez l’immense responsabilité d’un François Hollande, président de la République Française, signant des accords pour ne pas les appliquer. Minsk et la possibilité d’une solution diplomatique.
Parenthèse : cela ne l’empêche pas de se remettre en selle aujourd'hui. Pauvres de nous !
Le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d’un pays est une ligne rouge que la Russie voudrait bien se voir appliquer. Au lieu de lire en permanence les projets de son démantèlement. " Libérer les peuples. La Russie le dernier empire colonial... etc." Voir mon article précédent.
Nous, qui sommes tellement américanisés au point de risquer de nous perdre complètement, avons avalé en même temps cette phobie pathologique et historique de la Russie qu’ont les Américains.
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http://russiepolitics.blogspot.com/2024/07/ukraine-montee-de-la-resistance.html
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Ni le président français, ni les autorités allemandes, ni Von der Leyen ne sont "préoccupés" . Nous sommes dans l’œil du cyclone.
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