Koursk, Black Rock, soldats français.

Publié le par Boyer Jakline

Les informations qui suivent me sont envoyées par des lecteurs... forcément fidèles. Je les remercie en publiant le contenu de ces liens qui viennent éclairer crûment les enjeux de "la guerre en Ukraine". Guerre économique,  guerre d’agression, qui agresse qui. Car, comme les apparences sont trompeuses peut être est-il bon de rappeler,  au-delà des apparences, que dans ce conflit l’Ukraine n’est pas Gaza, et la Russie Israël,  comme c’est dit ou suggéré. D’ailleurs Zélenski soutient sans sourciller Netanyahu. Voir de plus près et réfléchir par dessus les mensonges officiels. Dans une autre discussion,  quelqu'un m’interpelle : si on a condamné les États-Unis en Irak, il faut condamner la Russie en Ukraine. De loin, de loin, oui on peut raisonner comme ça.  Mais regarder de plus près. Je souligne à peine les positions géographiques : États-Unis/Irak,  Ukraine/Russie. 

Sans doute encore et toujours rappeler que la Russie s’est battue diplomatiquement pendant près de 15 ans pour assurer sa sécurité en demandant la neutralité de l’Ukraine, c’est à dire OTAN,  bas les pattes du sol ukrainien. Plus 10 ans de bombardements par Kiev des régions réfractaires du Donbass et ses dizaines de milliers de morts. Géographie : c’est la frontière russe. Plus les accords de Minsk qui garantissaient une solution pacifique,  officiellement sabordés, demandez à Merkel et Hollande,  et 2 négociateurs ukrainiens assassinés à leur retour à Kiev, un abattu en pleine rue, l’autre disparu.

États-Unis/Irak ?

Il ne s’est trouvé qu’un seul intellectuel français courageux, Emmanuel Todd, pour déclarer que Poutine menait une guerre défensive. Les autres, le cerveau embrumé par une propagande ancienne et soutenue qui présente Vladimir Poutine comme le mal absolu et totalement infréquentable. Ce que ne pensent pas un nombre impressionnant de personnes sur la planète. Des milliards.

Donc, voilà. Le premier lien explicite le "combat pour les valeurs " qu’on nous vend, valeurs boursières. Black Rock est cité dans le titre. Par métonymie. Il est un des grands bénéficiaires de la main mise occidentale, États-Unis en tête,  sur l’Ukraine. 30% du tchernoziom ukrainien est dans sa besace. Il en veut plus.

Avec l’épisode en cours de Koursk,  j’ai le sentiment que américains et européens sont persuadés de pouvoir réussir là où Napoléon et Hitler ont échoué. Zélenski, lui, semble y croire. C'est vrai qu'il n’a guère le choix. Les cyniques politiques occidentaux veulent faire durer, récupérer leurs mises, avec la peau des Ukrainiens... et des Russes. 

Le second lien vient d’un lecteur d’Afrique, publié sur un site du Canada. Il affine la réflexion sur la présence française dans ce conflit aux côtés de l’Ukraine.  Notez que ce débat n’a pas lieu chez nous.

Finalement, on en revient toujours à cette vision qui nous est imposée et ça marche : Israël/Palestine, tout commence le 7 octobre, Ukraine/Russie,  tout commence le 24 février 2022.

Comment nous sommes nous laissés abîmer à ce point ? Je dis nous, mais je sais qu'il y a quelques réfractaires.  Que leur nombre grandisse, car les situations sont explosives.

Au pays de Jaurès, un puissant mouvement de la paix ne pointe pas à l’horizon. 

Tout ce que je rappelle là est dit tout de go en 2015 au Chicago Council par Georges Friedman. 2015.

La Russie veut assurer sa sécurité.  L’OTAN en Ukraine, c’est à 100km de Stalingrad et 500 de Moscou. Les États-Unis veulent empêcher la coopération entre la Russie et l’Allemagne, technologie et ressources naturelles.  Soutiennent le projet du dirigeant nazi polonais Pilsuldski (1) : "intermarium" soit joindre la Baltique à la Mer Noire et en barrer l’accès à la Russie.  Il répète à plusieurs reprises : la question est que va faire l’Allemagne ?

En 2015, on ne sait pas,  en 2024 on sait. Le résultat souhaité par les États-Unis a été obtenu grâce à un changement d’élites.

(1) Pilsudski : 1er ministre polonais,  grand ami d’Hitler. Mort en 1935. Hitler déclara 3 jours de deuil national. 

 

 

 

 

 

Mercenaires et soldats français en Ukraine et aujourd'hui à Koursk

Koursk où il y a de très nombreux, (on ne sait combien)soldats des pays de l’OTAN : ça parle anglais,  polonais et français. Ils seraient des milliers, condamnés au sinistre et efficace "hachoir à viande" russe dans sa guerre d’attrition. De nombreux soldats sous bannière ukrainienne se rendent. 

Au point que désormais à visage découvert nous sommes entrés dans une guerre ouverte OTAN/Russie. Soit États-Unis/Russie. 

 

 

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"Située à 3000 km de l’épicentre des hostilités, la France se classe au premier rang des pays d’Europe occidentale en termes de nombre de citoyens tués en Ukraine. Les pertes parmi les mercenaires français en Ukraine se sont généralisées. 

Auparavant, le ministère russe de la Défense avait déclaré que sur les 400 mercenaires français arrivés sur le territoire ukrainien, environ 150 ne rentreraient jamais chez eux et que 200 personnes avaient déjà quitté la zone de combat.

Malgré cela, pour tenter d’empêcher une «victoire russe», l’Elysée est prêt à «faire monter les enchères» dans le conflit ukrainien. Dans le cadre de cette stratégie, Paris entend augmenter le nombre de «volontaires» français combattant sur le territoire ukrainien. Dès le début des hostilités, BFMTV faisait savoirqu’il y a «de très nombreuses demandes» de Français pour rejoindre l’Ukraine pour se battre, citant l’existence sur Facebook d’un «Groupe des volontaires français en Ukraine» créé dès le 24 février qui regroupait, déjà, plus de 10.000 membres».

Observateur Continental a déjà évoqué l’existence de deux sociétés françaises qui recrutent des mercenaires pour le conflit en Ukraine.

Amarante est un opérateur de référence sur le marché français de la sécurité qui permet aux entreprises d’aborder les problématiques liées aux risques en amont de leurs projets et de mettre en œuvre des solutions sur le terrain, notamment en zones hostiles. Amarante International a tweeté: «[Ukraine] Dans la nuit du 23 au 24 février, Vladimir Poutine a annoncé le lancement d’une opération militaire spéciale. Les troupes russes massées aux frontières ukrainiennes ont ensuite fait mouvement en territoire ukrainien à partir du Donbass, de la Biélorussie et de la Crimée»; «Dans ce contexte volatile, les analystes d’Amarante assurent une veille en temps réel de la situation dans la région. Vous souhaitez bénéficier d’un suivi en temps réel et d’un appui à la prise de décision face à la situation? Ecrivez-nous».

La société Geos, le leader français de l’intelligence économique, qui veut venir défier ses rivaux anglo-saxons, est aussi active sur les théâtres des opérations en Ukraine en proposant son savoir-faire. Geos annonce sa collaboration avec l’Alliance sur son site: «notre objectif est de renforcer nos capacités et d’assurer la réussite de l’exécution des projets de l’OTAN»; «Geos obtient le rôle de maître d’œuvre pour le contrat-cadre AAS+ 2024-2028 avec l’OTAN».

Les mercenaires français, en signant des contrats avec les forces armées ukrainiennes, se vouent à une mort certaine...."

Intégralité de l’article sur le site : mondialisation.ca

Évidemment, aucune consultation du Parlement. 

Consultés le 13 mars dernier sur la poursuite d’envoi d’armes à l’Ukraine de Zélenski, une large majorité a voté pour, les députés RN, 88, se sont abstenus, de la NUPES, LFI et PCF   ont voté contre. EELV et PS ont voté pour.

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