Russie-Allemagne : une longue histoire.

Publié le par Boyer Jakline

Je donne quelques éléments non exhaustifs de réflexions sur cette relation centrale pour le devenir de notre petit bout de continent eurasien : l’Union-désunion Européenne. 

Guerre en Ukraine et engagement du gouvernement allemand. Une histoire de femmes ?

Annalena Baerbock,  Alice Weid, Sahra Wagenknecht. Échec de la politique de Scholz et élections anticipées.

La Prusse, ancêtre de l’Allemagne contemporaine, avait des relations étroites avec l’empire russe.  Otto Von Bismark s’est souvent exprimé sur ce grand voisin qu’il connaissait bien. Il déconseillait fortement d’engager la guerre contre la Russie. L’ours russe ne réagit pas rapidement mais une fois lancé, rien ne l’arrête. C'est l’idée. Au passage c'est ce que disent des géopolitiques américains. 

Si les relations entre ces 2 pays sont évoqués dès le XIeme siècle, leur essor grandit avec Pierre Le Grand qui, pour donner un tour nouveau à son pays, aura recours aux spécialistes "techniciens" allemands. Puis Catherine II, la grande Catherine n’est ni plus ni moins qu’une princesse allemande.  

Dans les discussions en Russie, dans la presse ou interviews on entend quelquefois : mais les Allemands ont oublié l’autre guerre ? Ils en veulent encore ?

Dans un pays durablement traumatisé par la Grande Guerre Patriotique, certes gagnée, mais au coût exorbitant, cette réalité d’une Allemagne prête à en découdre,  même si c’est en suivant les Américains, est incompréhensible. 

Et pourtant. 

Dans la Grande librairie de Bordeaux, "À l’ouest rien de nouveau" Erich-Maria Remarque écrit des tranchées de 1914 un réquisitoire sans compromis contre la guerre,  la Première, est bien en vue. Dans son édition de poche. 

Le titre de l’ouvrage prend une terrible dimension. Décidément, non, à l’ouest rien de nouveau" . Les voilà prêts à la... troisième !

Comme l’écrit Erich-Maria Remarque, il croyait que tous étaient contre la guerre.  Mais il constate que les bellicistes se recrutent parmi ceux qui n’iront pas au front. À l’ouest rien nouveau. Les BHL, les Entoven, Gluksmann mais aussi les Hollande ou les Verts, longue, très longue,  honteuse liste.

À LFI et au PCF on appellait au cessez-le-feu tout en soutenant la livraison d’armes. Mais devant l’évolution de la situation "sur le champ de bataille", une certaine gêne se ressent. Un ton plus bas.

Partout le mot Paix semble effacer de la langue française, au pays de Jaurès qui a laissé sa peau dans ce combat. 31 juillet 1914 son assassinat.  Déclaration par la France de la guerre le 2 août suivant. 

 Ces "amis de l’Ukraine" la poussent à la mort.

Cette année 2025 verra les commémorations du 80eme anniversaire de la victoire sur le nazisme.  La Russie vient de publier un document destiné à être partagé rétablissant la vérité sur la victoire et les vainqueurs : les Américains ou les Soviétiques. 

Je publierai ce document avec sa traduction. 

Et donc, l’essai allemand "Le temps des loups",   l’Allemagne de 1945 à 1955, a été traduit en français. 

Je le lis à petites doses, car la guerre est finie mais n’est pas finie. Des situations décrites sont pour certaines très lourdes. Mais comment pouvait-il en être autrement.

Car, à la lumière des politiques bellicistes de l’actuel gouvernement allemand et de la Commission européenne où l’influence allemande est prépondérante, apparaît tout ce qui n’a pas été purgé.  Comme le constatait un journaliste russe  : depuis 1945, nous n’avons eu qu’une pause technique. 

Et une publiciste russe installée en France analyse  : on a le sentiment que tous les 100 ans les pays " occidentaux" monteront à l’assaut de ce vaste pays, trop vaste, trop riche.

Berlin 1945. Gaza ? Donetsk ?

 

Quand les cinéastes travaillent pour la mémoire. 1948. À diffuser massivement en Allemagne.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article