De l'opération Barbarossa à l'Opération militaire spéciale.
Dernière minute :
Hier soir j’ai écouté le président russe. Il a pris la parole 7 minutes pour expliquer la riposte lancée contre les infrastructures industrielles militaires en Ukraine. Répété les mises en garde. Répété qu’il était prêt à d’autres initiatives, entendre diplomatiques.
Ce matin, France info, on se gausse du caractère inutile et dangereux de la Russie. Et de préciser : ça y est, il va craquer, il va employer l’arme nucléaire. (LCI, hier soir).Tel est le but du monde hégémonique occidental en perte de vitesse. Or, la riposte d’hier démontre que de très gros dégâts peuvent être faits sans avoir recours à l’arme nucléaire.
Intérêt du peuple ukrainien ? Régis Le Sommier est à Koursk. Il n’a pas vu un seul soldat Coréen et il précise dans une grande interview : les néocoms américains veulent la guerre.
Les peuples ont besoin de paix, les imperialistes ont besoin de guerre : se souvenir des propos d’un sénateur américain qui se réjouissait de l’investissement juteux dans la guerre en Ukraine. "Jamais nous n’avons fait si bon investissement". Et sans morts américains !
Ce mardi 19, Arte consacrait sa soirée historique à l'Opération Barbarossa.
A partir d'archives de soldats et officiers allemands. Deux documents d'une heure. Comme souvent, j'ai pris ça en cours de route. Mais je suis restée. Beaucoup d'archives et des commentaires pas trop insupportables. Cela se terminait par ces chiffres glaçants : 6 millions de morts allemands. 11 millions de soldats soviétiques et 16 millions de civils. Triste record historique. "L’Allemagne veut remettre ça ?" Entendu dans un débat sur la télévision russe bien sûr.
Difficile de ne pas évoquer la situation actuelle. Pour moi en tout cas. La motivation première et quasiment unique de l'engagement de l'Opération Militaire Spéciale est la volonté d'obtenir une négociation sur la sécurité de la Russie, jointe à un système de sécurité collective en Europe. La base est : on ne peut assurer la sécurité d'une entité, ici l'Europe au détriment d'une autre entité, ici la Russie. Cela a été réclamé par la Russie publiquement depuis le fameux discours de Munich en 2007.
(Entendu dans un débat, sur un site parallèle, cette question, soudain insolite : la Russie a-t-elle le droit de se défendre ?)
Perplexité dans l'assistance, retrouvez la vidéo et le texte intégral.
Et en route toujours plus vers les frontières russes. Pour faire passer le message, "cause toujours" : coup d'état réussi en 2014 à Kiev, après quelques tentatives ratées, et " lutte contre le terrorisme" engagée par Kiev contre les territoires du Donbass qui refusent le nouveau pouvoir. Russophones et interdits d'utilisation de leur langue. Comme toutes les minorités , roumaine, moldave etc. L'Ukraine est un patchwork.
J'ai rencontré l'été dernier une ukrainienne d'Odessa, qui avait réussi de partir quasi officiellement. Au début du conflit ouvert, c'était possible. Universitaire, elle m'expliqua en peu de mots, russes, comment du jour au lendemain, elle dut faire ses cours en ukrainien, écrivant tout car ne maîtrisant pas complètement cette langue.
Et d'autres infamies, dont le 2 mai 2014, où dans la Maison des Syndicats, Odessa, des opposant au nouveau régime, furent brûlés vifs sous l'oeil impassible de la police.
Barbarossa, Barbarossa...
Alors les appels minables de Macron à Xi "pour qu'il fasse pression sur V.Poutine", les dernières décisions sur les armes de longue portée sont le fait de dirigeants politiques irresponsables. L'OTAN ne vient-elle pas d'inaugurer une nouvelle base, en mer Baltique prèsde Rostok, port allemand, "à 163km de la frontière russe", dit le journaliste sur France 24.
A propos de l'utilisation possible d'une arme nucléaire par la Russie, un politologue précisait : " hors de question pour nous de cibler l'Ukraine, c'est un pays frère". Il est clair cependant que la Russie n'a absolument pas envie de devenir la seconde après les Américains d'Hiroshima et Nagasaki à utiliser ces engins de no future. Ni en Ukraine, ni ailleurs.
Un sénateur américain vient de déclarer que la décision de cibler le territoire russe en profondeur était anticonstitutionnelle.
Donc, avec cet engagement guerrier, la Russie ne cherche pas " à reconstituer l'empire". comme nos impérialistes le répètent à tout va.
Pendant ce temps, Boris Johnson fait le tour des plateaux télé français, " ne regrettant rien", lui qui a sabordé, en mission spéciale, les accords d'Istanbul, 3 semaines après le début du conflit.
Ces gens sont des criminels.
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Tirs en profondeur en Russie : Macron soutient Biden
La pression politico-médiatique en faveur de l'utilisation des missiles à longue portée en profondeur en Russie continue à s'exercer sur les...
http://russiepolitics.blogspot.com/2024/11/tirs-en-profondeur-en-russie-macron.html
Excellente car véridique photo du président français.
La capacité de #dissuasion de la doctrine #nucléaire russe dépendra de la conviction des Etats atlantistes d'une véritable réponse de la #Russie. La question restant - à quel moment la Russie...
https://twitter.com/bechetgolovko/status/1859135542954209638
La dissuasion nucléaire.
L’arme nucléaire fait l’objet, plutôt a fait l’objet de nombreux traités entre l’URSS puis la Russie et les États-Unis. A fait car les États-Unis ont quitté de leur propre initiative ces traités depuis un certain nombre d'années.
Le caractère dissuasif de cette arme de mort totale vient d’être rappelé par Sergueï Lavrov. Cette arme existe pour ne pas être utilisée. Dissuader.
Un premier traité fut élaboré dès les années soixantes sur la non prolifération de l’arme nucléaire.
Les traités incluaient la destruction de quantité de ces armes.
On en est là.