La Russie et la France ensemble : la guerre, la paix ?

Publié le par Boyer Jakline

Retour sur la nouvelle illustration du bandeau : ce cavalier combattant qui rappelle la statue de l'Emir d’Abdel Kader au centre d’Alger, c’est Salavat Youialev, héros national bachkir du XVIII siècle. Il soutint entre 1773-1775 la révolte paysanne de Pougatchev qui fit trembler Catherine II.

Ici, en France et dans l’UE, on réécrit l’histoire jusqu'au négationnisme le plus décomplexé.

À l’opposé en Russie, on remonte les fils, pour ne pas désespérer du présent et "insulter l’avenir", belle expression un peu sibylline.

C'est à dire qu’au regard du prix payé pour vaincre le nazisme,  tout négationnisme est absolument hors de propos. On peut d’ailleurs légitimement s’interroger sur les motivations de ces forces politiques européennes. L’Allemagne,  son pouvoir,  aux accents revanchards... tout de même. 

Donc  le 2 décembre, la Russie a officiellement rappelé ce qui nous lie au XXe siècle.

 

 

Commentaire le 2 décembre 2024  de la représentante officielle du Ministère Russe des Affaires Etrangères, Maria Vladimirovna Zakharova sur le 80ème anniversaire de la visite de Charles de Gaulle en URSS, le 2 décembre 1924.

 

"Il y a 80 ans - le 2 décembre 1944 - débutait la visite historique à Moscou du général Charles de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française, qui s'est achevée par la signature du Traité bilatéral d'alliance et d'assistance mutuelle le 10 décembre 1944.
Ce document a jeté des bases solides non seulement pour la poursuite de la lutte commune contre l'Allemagne nazie, mais aussi pour une coopération globale d'après-guerre entre l'URSS et la France. Comme on le sait, le président de Gaulle attachait une grande importance à la coopération avec l'URSS. "Les Français savent que c'est la Russie soviétique qui a joué le rôle principal dans leur libération" - ces mots du premier président de la Cinquième République résonnent aujourd'hui comme un verdict pour les hommes politiques occidentaux qui tentent sans scrupules d'oublier et de réécrire l'histoire et les résultats de la Seconde Guerre mondiale.
Lors de son séjour à Moscou, rendant hommage à la contribution décisive de l'Armée rouge à la libération de l'Europe du nazisme, le Général a remis aux officiers soviétiques la Croix militaire et la Légion d'honneur. L'un des principaux résultats de l'établissement de liens particuliers entre les deux États en 1944 a été le retour de Paris sur la scène politique mondiale en tant qu'acteur important. En grande partie grâce à la position de principe des dirigeants soviétiques, la France est passée d'un pays qui avait honteusement capitulé devant le Troisième Reich à l'une des puissances victorieuses et a même obtenu un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
On ne peut que regretter que les autorités françaises actuelles aient renoncé à la volonté de leur illustre prédécesseur. Comme dans un oubli historique, contrairement à leurs propres intérêts nationaux, elles font monter les enchères dans la confrontation avec notre pays. Ils attisent les flammes de la crise ukrainienne sans se soucier des conséquences de leurs actes irresponsables.
☝️ De retour de Moscou à Paris, Ch. de Gaulle a déclaré que pour la France, être avec la Russie, c'est être forte, et être séparée de la Russie, c'est se mettre en danger.
Il s'agit probablement de la meilleure épigraphe à toute l'histoire séculaire des relations franco-russes. Sa véracité est pleinement confirmée aujourd'hui.
 
Souligné par moi.
 
 
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