Mayotte.
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Quand les éléments déchaînés nous mettent sous le nez ce que signifie "le département le plus pauvre de France ". Cette expression était toujours accolée aux rares émissions consacrées à Mayotte. Cette perle de l’océan indien, coincée dans le canal de Mozambique, "la plus grande barrière de corail".
Déjà il y a ce scandale de l’accès à l’eau potable depuis des années, insuffisance notoire d’installations pérennes. Mayotte ne fait pas exception dans ce qu’on appelle les DOM-TOM. Scandale révélé au grand jour quand il s’est agi des "mesures sanitaires" se laver les mains etc... pendant la pandémie Covid. Ensuite il y a les infrastructures sanitaires et scolaires. Puis "la vie chère".
Le dirigeant martiniquais de cette lutte est en prison.
La vie chère, Mayotte aussi connait. La moindre bouteille d’eau coûte 3 fois le prix de la même en métropole. Comment faire sans ça ? Quand l’accès à l’eau potable est rationné : 1 jour sur 3, voire 2 jours sur 3 ? Comment faire tourner les écoles, les cantines scolaires sans eau ? Ça, c’était avant le cyclone.
Incurie cynique de l’état. Le cyclone remet tous les compteurs à zéro.
Et puis, il y a cette massive immigration clandestine, venue des Comores essentiellement, mais aussi d’Afrique. Cette Afrique toute proche et en manque de tout. Les solutions ne peuvent venir que de décisions politiques. On sait que Mayotte française n’est pas reconnue par l'ONU et à l’international, dont la Russie, qui y fait un parallèle avec la non-reconnaissance de la Crimée, dont les habitants ont plébiscité le rattachement à la Russie.
Pour que Mayotte devienne officiellement française, il a fallu isoler le résultat du vote mahorais, 7,7% du corps électoral de l'archipel des Comores, massivement pour le rattachement à la France, du vote de l’ensemble. Voir le texte en suivant.
La solution migratoire devrait être cherchée à cette échelle là.
Des gens courageux, durs à la tâche. Dès lundi matin parmi ceux que je connais, ils avaient repris le chemin du travail, manches retroussées. Leur attachement à la France est profond. Ils ne disent pas "la métropole" mais "la France".
Nos élites en déroute sont interpellées. L’émotion est grande ici face à cette détresse. Certains demandent que soit reproduit l’effort organisé autour de la reconstruction de Notre-Dame.
L’homme génial des "kwassa-kwassa qui pêchent du Comorien" se rendra à Mayotte. L’heure n’est pas à la polémique. J’espère qu’il ira avec une besace bien remplie. Pas seulement ses discours devenus insupportables à tous où il se met en scène.
EXTRAIT DU DÉBAT DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE. Session ordinaire du 5 juin 2024.
" L’île de Mayotte, pour résumer rapidement, est l’un des premiers territoires de l’océan Indien à avoir été rattaché à la France en vertu du traité de cession du 25 avril 1841, soit avant même la Savoie. Cette acquisition a été librement consentie par le sultan Andriantsouli, et non imposée par la force. Depuis près de deux cents ans, Mayotte a connu divers statuts juridiques : colonie française, puis territoire d’outre-mer selon la loi du 22 décembre 1961, elle est devenue une collectivité sui generis en vertu de la loi du 24 décembre 1976, après l’indépendance de l’archipel des Comores, contre laquelle la population mahoraise s’est prononcée à plus de 63 % lors du référendum du 22 décembre 1974. Ce référendum constitue le pivot de la contestation car il a été organisé île par île, alors que les Comores considéraient que l’archipel formait un tout et que la question devait être posée globalement. C’est là le cœur de la difficulté internationale que nous allons examiner plus en détail ce matin. Mayotte est devenue une collectivité départementale en 2001, puis a accédé au statut de département français avec la loi organique du 7 décembre 2010. L’appartenance de Mayotte à la République française est contestée par l’Union des Comores depuis sa proclamation unilatérale d’indépendance, au motif que le vote du 22 décembre 1974 aurait dû être apprécié globalement et non île par île. Je n’entrerai pas ici dans le débat juridique que vous allez éclaircir. Je me contenterai de noter que, sur la base de cette contestation comorienne, une vingtaine de résolutions de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont été adoptées jusqu’en 1994. Même si le sujet suscite moins d’intérêt depuis lors, « la question de l’île comorienne de Mayotte », pour reprendre la terminologie des autorités comoriennes et celle de votre livre M. M’Saïdié, reste régulièrement soulevée devant l’Assemblée générale de l’ONU. Devant les Nations Unies, ainsi que ses partenaires, l’État français expose régulièrement des arguments dont nous apprécierons aujourd’hui la solidité, concernant la légitimité en droit de l’appartenance de Mayotte à la République. Les Mahorais ont confirmé cette appartenance lors des consultations des 8 février et 11 avril 1976, du 22 juillet 2000 et du 29 mars 2009. Malgré ce différend majeur, la France entretient des relations avec l’Union des Comores, autant par nécessité que par le partage d’un passé commun avec Anjouan, les îles de Mohéli et de la Grande Comore. Dans l’un de vos articles, M. M’Saïdié, vous résumez cette situation par une formule que je trouve extrêmement éclairante : « À l’ubiquité constitutionnelle relative à Mayotte s’ajoute une ambiguïté relationnelle entre la France et les Comores. » Au cours de cette table ronde, nous espérons, avec votre concours, pouvoir éclairer les termes d’un débat international autour de la question de Mayotte. Cela correspond à une attente de notre part, notamment dans la perspective des débats parlementaires."
L’ONU dans plusieurs résolutions condamne la position française.