Loukianov-2 : et maintenant ?

Publié le 16 janvier 2025 par Boyer Jakline

2025 s'annonce comme une étape importante : le nombre de changements de toutes sortes dans le monde est tel qu'une transition rapide vers la qualité est inévitable. Il n’y a pas de bonnes options, mais il en existe différentes.

Le scénario « syrien » pour le monde peut être qualifié de « rampant » : une nouvelle extension de l’ancien sans entrer dans une collision directe, mais avec une confrontation multilatérale complexe et épuisante à chaque étape. Il n'y a qu'un seul point positif dans cette option : développer les mécanismes d'auto-préservation, car la tâche consiste à « ramper ». Le scénario « ukrainien », compte tenu de l’intransigeance (jusqu’à présent) des objectifs, permet d’envisager un effondrement total.

Après tout, l’escalade visant à résoudre obligatoirement le conflit en sa faveur est un phénomène de concurrence et, en plus du calcul, le hasard est appelé à jouer son rôle Et compter sur l’idées que l’adversaire dérivera au moment décisif repose sur des hypothèses qui ne peuvent être vérifiées que dans la pratique.

Le concept « d’escalier » vous encourage à lever mentalement la tête devant quelque chose qui pointe vers le haut. En attendant, si l’on l’applique à l’escalade, il est plus raisonnable d’imaginer des étapes menant vers les profondeurs, d’où il est de plus en plus difficile de retrouver le chemin du retour. Dans le roman « Up the Downstairs », dont une citation est donnée en épigraphe, un extrait d'un essai scolaire de l'un des personnages est donné : « Nous sommes une tribu pressée, car nous ne savons pas si nous avons encore le temps à venir, ou s'il s'agit d'une destruction complète de l'humanité."

Soixante ans se sont écoulés depuis la parution du roman. Sommes-nous toujours pressés ?

Rappel de l’épigraphe du début de l’article.

Permettez au porteur de ceci d’entrer dans la classe. J'ai été arrêté pour violation des règles : je montais les escaliers qui descendaient et j'ai répondu à la remarque avec insolence.

Bel Kaufman. Montez les escaliers qui descendent.1964.