Jusqu’où peut-on ne pas aller ?

Publié le par Boyer Jakline

Munich, ville marquée au fer rouge de l’histoire. Même le sport y est entaché, souvenons nous des JO et de l’immonde attentat.

Je laisse Munich et ses "accords" de 1938. A Munich se tient tous les ans une conférence sur la sécurité. 2025 n’a pas fait exception. 

Munich 2007 vit le nouveau président russe, Vladimir Poutine,  que personne ne connaissait, faire un discours fondamental où le monde unipolaire et ses règles à la demande furent rejetés comme ne correspondant plus à la réalité d’une planète en pleine mutation. Il y était question de sécurité collective, d’égalité des peuples, de relations internationales à changer. Écouté mais pas entendu par ces élites arrogantes,  ce positionnement de principe donne les clés de la situation actuelle.  Et 18 ans après,  un pays effondré,  l’Ukraine,  voilà qu’un dirigeant de premier plan américain reconnaît que s’en est fini du monde unipolaire. Les élites européennes, elles, désavouées sur le champ de bataille, n’ont pas encore réalisé, Macron en tête. 

Nous en sommes là. Une nouvelle équipe aux États-Unis tente la paix, les malades qui nous dirigent veulent la guerre. 

La chape de plomb sur "l’information" dans notre pays explique-t-elle seule l’absence totale d’intérêt à cette question vitale de la guerre ? Où est la condamnation de parlementaires des propos délirants du président de la République sur l’envoi de troupes sur le front ukrainien ou de Mirage 2000 ?

Comme disait l’autre, " vous aurez le déshonneur et la guerre". Sauf qu’ici ce sera à coup sûr le déshonneur et peut-être la paix.

Publié dans Paix et guerre

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article