La gifle et comment tendre l’autre joue.

Publié le par Boyer Jakline

Finalement, je publie l’intégralité du discours de JD Vance  vice-président des États-Unis. Historique.  Les États-Unis n’ont pas changé de stratégie : maintenir la première place à leur pays dans un monde en bouleversement et un pays en grande difficulté.  Tout ne m’intéresse pas dans ce qu’il dénonce,  mais il y a quelques vérités bienfaisantes : comment peut-on se réclamer de la démocratie et organiser la censure ou annuler des élections ? Bref, appeler un chat un chat. Pour l’Union Européenne. 

Sans que cela n’engage sur ce qui peut se passer dans la société américaine.

Données : 73% de la population mondiale, soit 24 pays, vit sous sanctions américaines. 

Ce que disent nos politiques et leurs médias : Trump est un fasciste,  Poutine un meurtrier. Et ce tableau effrayant de ces deux qui négocient. Pendant qu’aux manettes de notre pays sont installés, accrochés tous ces dirigeants déliquescents rejetés dans les urnes. "Vous avez peur de vos peuples" dit entre autres Vance, et " nous ne pouvons rien pour vous,  ni vous pour le peuple américain". La gifle. 

On négocie...

 

Il faut entendre sur les plateaux télé tous ces généraux expliquant que c'est jouable, vaincre la Russie : après tout ils n’ont conquis que 18% du territoire ukrainien.

Jouable, sinistre jeu où eux resteraient au chaud. Cette analyse est typique de ce qui est dénoncé par des analystes sérieux : les voilà pris au piège de croire à leur propre propagande. La Russie n’a jamais eu l’intention "d’envahir l’Ukraine". Et après l’apparition de l’engin Orechnik, que nos va-t-en guerre semblent avoir oublié,  il est évident que si son projet avait été celui là,  elle avait largement les moyens militaires de régler la question en quelques jours. À  l’irakienne.

Non, il s’agissait de venir en aide aux populations du Donbass,  bombardés depuis 2014. Répondre à leur demande pressante. Cette priorité permet d’analyser autrement le franchissement de la frontière. Mais ici, on s’en fout. On ment, on se raconte des histoires,  on nous raconte des histoires et ... on y croit. 

Publié dans Du grain à moudre

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