Voir Naples et ... vivre !
Il y a la fameuse expression : voir Naples et mourir... et si on tentait de vivre ? Malgré les Macron, Starmer, véritables Attila, selon la vox populaire " partout où il passe, Attila, l’herbe ne repousse jamais". Comme un éternel recommencement des mêmes contre les mêmes.
Mon séjour italien, pardon, napolitain, ici ils tiennent beaucoup à la précision, très patriotes de leur ville et sa culture populaire, se poursuit.
Du coup, quelques mots sur le nouveau film de Sorrentino, napolitain, Parthenope, qui sort en France et semble très bien accueilli. Je le verrai à mon retour. Mais je suis prévenue par mon amie, qui a vu le film et l’a détesté. Film d’un bourgeois qui ne comprend rien à sa ville. Ce sont ses mots. Pour ceux qui s’intéressent à Naples, l’incontournable, me précise-t-elle, est le cinéaste Antonio Capuano, napolitain aussi mais venu des milieux populaires. Son travail a été reconnu par de nombreux prix reçus dans des festivals de renom. Je vous livre ces informations mais je n’ai pas vu ces films. Ils furent alors diffusés à Paris.
Quelques mots sur nos débats communs, européens, soit déclarer la guerre à la Russie avec l’envoi de "casques bleus" sur le sol ukrainien, malgré les avertissements clairs de la part de la Russie. On sait qu’à ce jour "la Meloni" se désolidarise des plans Macron-Starmer, et déclare "pas d’Italiens sur le front ukrainien". À ce jour, car ses jugements peuvent être changeants dit-on ici. Quelles que soient ses intentions réelles, politiciennes ou pas, moi, petite française d’un pays déshonoré, je prends.
Les élites européennes, italiennes ou françaises, sont toujours dans le politicien, soit apprécier l’une ou l’autre des positions autour d’un soutien ou non à Trump.
Remarque:
Soirée du 20, le débat du soir sur la 7 était très agité. Dans la séance au Parlement, la première ministre s’en est pris à un totem de la culture politique italienne contemporaine, soit un Manifeste écrit en 1941 par des opposants à Mussolini, confinés dans une île inhabitable Ventotene. Communistes pour la plupart, ils écrivent sur du papier à cigarette le Manifeste de Ventotene, qui jetait les bases de la construction européenne pour vaincre le nationalisme engendrant le fascisme.
Provocation de Meloni ? Lutte idéologique ? Un peu comme chez nous Macron réhabilite Pétain ? Partout dans cette Europe va-t-en guerre règne la plus grande confusion historique où les réactionnaires de tout acabit tiennent le micro. Le débat fut très agité aussi au Parlement où "la Meloni", après avoir jeté son pavé dans la mare, semblait s’en désintéresser totalement.
Retour au "plan" Macron-Starmer".
À aucun moment dans les préoccupations n’apparaissent les conséquences d’un conflit "qui doit durer" finalement pour s’opposer à Trump. Les morts ? Les destructions ? Hors sujet.
Au passage, quoique que disent Macron et Starmer, dans un conflit pour installer des casques bleus, il faut l’accord des deux belligérants.
Face à ces politiques,ou journalistes qui ânonent les mêmes mantras que les nôtres : Poutine agresseur, menace russe etc...la petite chaîne, la 7, chaine privée rien à voir avec le contenu politique de notre 7 Arte, est au premier plan et joue le rôle de service public en invitant des personnes aux analyses opposées.
Dans la presse un quotidien se distingue, Fatto quotidiano, et son éditorialiste, Marco Travaglio, s’est acquis une stature de probité journalistique, jouit d’une réputation positive. Par exemple, il souligne depuis le 24 février 2022 la responsabilité de l’OTAN et de l’UE dans la tournure prise par les événements.
Donc, dans l’Italie "fasciste" de Meloni, certaines formes de la démocratie sont plus respectées que dans la "démocratie libérale française".
Décidément, que sommes-nous devenus ?
Mes balades :
De mon bref séjour romain, intense, je retiendrai parmi de nombreux clichés que j’ai réalisés Giordano Bruno, la Pietà de Michelangelo, San Pietro di Roma, et l’immense Colisée qui m’a beaucoup impressionée.
En fin de semaine et à moment où vous lirez ce texte je serai, non loin de Naples sur "la costiera", soit en français la côte amalfitéenne. Amalfi, Positano, Ravello, des lieux enchanteurs que j’ai déjà vus il y a quelques années mais dont on ne se lasse pas. Notre Côte d’Azur semble bien provinciale en comparaison. Photos à venir.
Naples :
Lundi 17, Capri, cachée par les brumes maritimes depuis plusieurs jours, est réapparue, nette comme lavée après un orage.
L’autre photo : dans mon quartier du centre ville , les façades aux couleurs traditionnelles napolitaines et le petit café que je fréquente quand je suis là.