KBG, soit Karine Bechet-Golovko, et les autres .
C’est ce qu’a déclaré un sénateur américain : après l’Iran, la Russie...sans point d’interrogation.
S’il y a large consensus dans la population russe pour soutenir la politique de Vladimir Poutine en Ukraine, des différences sont pourtant à l’oeuvre.
Dans son positionnement, Karine Bechet-Golovko représente les forces "patriotiques" dit-on en Russie, pas nationalistes, patriotiques : la défense du monde russe, la patrie. Je la vois comme "le mouton noir", franche, claire sans ambiguïté, très critique à l’egard de ce qu’elle considère comme l’indécision dans les élites au pouvoir. Ces derniers jours, elle s’est félicité d’un choix sans ambiguïté de Vladimir Poutine.
Dans ce moment très tendu, croiser les visions venant de Russie est un moment nécessaire. On voit bien, après "l’épisode "emballement américain en Iran, que oui, le soleil se lève à l’Est. Quels que mensonges qu’on nous raconte ici.
Ces forces ne sont pas homogènes : elles sont traversées par des courants plus ou moins nationalistes où l’église orthodoxe russe joue un rôle idéologique très fort. D’ailleurs on voit souvent sur la scène politique russe le Patriarche Kirill aux côtés de Vladimir Poutine. La chaîne de télévision de l’église,Spass, jouit d’une certaine popularité. Des débats très intéressants y sont organisés souvent.
À l’autre bout de l’échiquier politique, le KPRF, deuxième force politique du pays, soutient la décision politique à l’égard de l’Ukraine. Ce parti, héritier du puissant et finalement vaincu PCUS, interdit en 1992, est très lié aux forces politiques du Donbass. Il organise depuis 2014 des convois humanitaires dans cette région en guerre. Eux aussi critiquent une certaine indécision, ambiguïté du pouvoir et prêchent pour un engagement plus clair vers une économie socialiste, qui renforcera la cohésion sociale, indispensable pour répondre au défi lancé par les États-Unis via l’Ukraine.
Dans ce "camp" là, il y a l’extrême gauche tout aussi extrêmement minoritaire qui ne soutient pas le pouvoir et... se tient calme. Leur leader, grand théoricien de leur mouvement, a été emprisonné pour 5 ans, après un tweet malheureux au début de l’Opération Militaire Spéciale : le Pont de Kersch écrivait-il était forcément une cible privilégié pour Kiev. C’était l’esprit du tweet. Il fut condamné pour apologie du terrorisme. Boris Kagarlitski est un professeur de sociologie. Son arrestation a été condamnée en Occident, en France en particulier, où la LFI soutient ce mouvement en accueillant des militants à grands renforts de publicité. Façon d’affirmer haut et fort son opposition à la stratégie militaire russe dans le Donbass.
J’ai déjà écrit un article sur Boris Kagarlitski.
L’influence politique de ces idées est très faible dans la population. Elle concerne surtout certains milieux universitaires.
À noter que c'est aussi dans ces milieux universitaires que résistent à l’autre pôle les idées "globalistes". Parmi ces universitaires et étudiants, nombreux fréquentent, ont fréquenté les pays de l’UE ou les États-Unis. Il est d’ailleurs toujours possible de les fréquenter ou d’y étudier.
Le pont de Kersch, bombardé pour la troisième fois. Le 23 juin, les voitures attendent pour l’emprunter.
Le pont de Crimée ou pont de Kersch, relie la péninsule de Crimée au continent russe. 2,3 km.
Dès 1943, Hitler avait ordonné sa construction. Les travaux furent arrêtés siit à l’intervention musclé de l’armée soviétique.
Il a été inauguré en 2018 par Vladimir Poutine.
J’ai immédiatement pensé qu’il pouvait être une cible de choix pour Kiev...dont la culture terroriste s’est rapidement affirmée dans la guerre contre la Russie.
Dernière minute :
L’Iran publie le bilan humain des balades israélienne et américaine dans leur ciel : 650 morts et 5000 blessés. Bilan publié il y a quelques jours, sans doute revu à la hausse.
Au moment où j’écris, 28 juin, une journée de deuil est déclarée en Iran. Nos médias sont contraints de s’en faire l’écho.
Loin donc du "récit" qu’on nous a diffusé. "C’est pas grave, c'est fini".
Se souvenir toujours et pour toujours que lorsque ces bombes tombent, il y a toujours des femmes, des enfants des hommes à proximité. Pour Trump et pour les dirigeants américains, l’important c'est de mener ces guerres et qu’il n’y ait pas de soldats américains , les catastrophiques "body bags".
Voilà venu le règne des "proxy". Qu’est ce que j’apprends comme jargon nouveau !!!
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Lors de sa conférence de presse à Minsk le 27 juin 2025, Vladimir Poutine réagit aux nouvelles sanctions, accuse l'OTAN d'alimenter les tensions, évoque la situation en Ukraine et s'exprime sur...
Traduction de l’IA, pubs intempestives... reste le fond : la Russie va réduire son budget militaire. !
Palestine au cœur : Gaza, Cisjordanie.
Bordeaux en Luttes, dont une élue siège au Conseil municipal de Bordeaux demande à nouveau que soit mis fin au jumelage de Bordeaux avec le port israélien d’Ashdod.
Urgemment !
Aux dernières nouvelles, le maire "vert" vient d’exprimer sa volonté de "suspendre" le jumelage jusqu'à un cessez-le-feu.
Encore un effort, monsieur le maire, à l’heure où une agence américaine annonce un nombre de morts et de disparus, 300.000, sans doute plus proche de la réalité.
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