La Russie est une menace? Oui, pour les mondialistes.

Publié le par Boyer Jakline

Pour la énième fois, Vladimir Poutine répète : qu’est-ce que vous ne comprenez pas. Ce ne sont pas nos missiles qui sont à la frontière des États-Unis. Ce sont les vôtres qui sont à notre porte, à notre seuil.

oui, la Russie est une menace, pour les mondialistes. Sa lutte pour reconquérir et imposer sa souveraineté est une menace vitale pour l’hégémonie américaine. D’autant plus qu’elle plaît et fait école à travers le monde. Les dernières dispositions de D.Trump sur les taxes ont eu l’effet inversé que celui souhaité. D’autres pays se sont précipités vers les Brics. Quoi que dise Trump sur l’effondrement des BRICS. Toujours cette habitude d’écrire une "post-réalité" décrochée des réalités de terrain. 

Quant au président français, dans son dernier briefing hebdomadaire, Maria Zakharova notait que plus ses difficultés augmentent dans le pays, plus son discours anti russe, et ses politiques, grandissent. 

Quand ce cauchemar va-t-il cesser ?

Sur Tsargrad, (chaîne de télévision de l’église orthodoxe russe.)

La réponse du berger à la bergère :

"Choïgou s'en va, Medvedev arrive : le Kremlin change de rythme, passant de la défense à l'offensive

Choïgou s'est discrètement retiré du front extérieur, laissant la place à Medvedev. Derrière ce remaniement se cache un tournant majeur : Medvedev devient le porte-voix d'une nouvelle phase où la Russie ne demande plus le respect de ses intérêts, mais promet de montrer les conséquences du mépris envers ceux-ci.

Medvedev : une figure de l'alliance offensive

La nomination de Dmitri Medvedev à la direction extérieure est le signe que Moscou ne change pas seulement de médiateur-négociateur, mais aussi de style d'interaction avec ses partenaires. Si Choïgou incarnait un "équilibre militaire", Medvedev est le porte-voix d'une nouvelle mobilisation idéologique. Sa rhétorique est tranchante, déclarative, teintée de missionnarisme. Il ne parle pas le langage bureaucratique militaire du protocole "écouté — décidé", mais celui d'une vocation historique — une croisade contre l'Occident, la justice mondiale, la fin de l'ancien monde. Cela résonne avec la pensée des dirigeants orientaux pour qui la politique est toujours une métaphysique, et non une comptabilité.

Medvedev n'est pas encombré par les détails de l'alliance militaire-technique. Il n'a pas besoin de discuter des volumes de livraisons ou des types d'assistance technique — il "vend" aux alliés l'idée même de la lutte. À leurs yeux, il apparaît non pas comme un fonctionnaire, mais comme l'envoyé de Poutine, avec un visage et un langage proches des déclarations révolutionnaires. Là où Choïgou suscitait un ennui respectueux, Medvedev brise les schémas et provoque l'enthousiasme, jouant le rôle de lanceur et d'allumeur. Cela le rend plus efficace pour créer une nouvelle "fraternité du défi" internationale — un bloc fondé non sur des traités, mais sur une irritation commune face à l'hégémonie occidentale.

Le voyage de Medvedev en RPDC a clairement montré ce changement d'accent. Pyongyang ne s'intéresse pas aux visites formelles — il a besoin de preuves de la volonté d'une confrontation commune. C'est ce signal que Medvedev a apporté à ses alliés nord-coréens : des déclarations sur d'éventuelles coopérations militaires conjointes, l'élargissement des échanges militaires-techniques, une ligne commune de confrontation avec les États-Unis."

 

Noté qu’il s’agit bien d’une réponse.

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