Autres cieux.

Publié le par Boyer Jakline

Coincée entre l'énorme Afrique et la majestueuse Madagascar, la petite île hippocampe ne s'en laisse pas conter.

Un volcan sous-marin vient de naître dans son périmètre, la terre tressaute depuis des mois, on dit que les plaques malgaches tendent vers la belle Afrique.

Et puis il y a les Comoriens, nombreux, qui se noient en mer sur leurs frêles embarcations, kwassa-kwassa, qu'un président nouvellement élu avait moquées.

 Les kwassa-kwassa  continuent de voguer et  de sombrer. Attirés moins par la citoyenneté que par l'accès à un peu d'hôpital, un peu d'école. Réponse' du gouvernement : il a  modifié le droit du sol. Il ne suffira pas de naître à Mayotte pour être français.

Les jeunes femmes enceintes n'en continuent pas moins de tenter leur chance. La maternité de Mamoudzou est la première de France avec près de 10.000 naissances par an. Tous ces nouveaux nés ne viennent pas des Comores, mais ils sont nombreux.

Développer l'ensemble des Comores, y permettre une vie digne est la seule solution pour aujourd'hui et pour demain.

Dans l'immédiat permettre ici l'accueil et non se contenter du système D qui rend la vie tendue.

Rappel :

Mayotte est la seule île de l'archipel des Comores à avoir choisi de rester arrimée à la France. Si les voix avaient été comptées dans le vote général, Mayotte serait restée comorienne, car noyée dans les résultats.

Mais l'État français, voulant garder un pied de plus dans l'océan Indien,  pas loin il y a la Réunion, a isolé les résultats...

Ce qui permet à la Russie de dénoncer le double standard de la France, quand elle refuse le vote des habitants de la Crimée. Voir mon article Crimée, Mayotte même combat ? D'un 20 mars.

Bordeaux-Moscou reste dans le thème...

En lien, un excellent article, cliquer sur le lien indiqué, autour d'un excellent livre, magnifiquement illustré.

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