En bref et en colère.

Publié le par Boyer Jakline

Oui, colère. 

La publication par France info des suppressions de lits dans l’hôpital public PENDANT la pandémie,  plus de 5000, rend compte d’une réalité impensable. 34 chefs de service d’un hôpital de province sont en grève administrative.  Un certain nombre de soignants sont suspendus. Le gouvernement ne se cache plus pour achever cet outil de vie. L’hôpital public, c'est la vie de chacun de nous.

En même temps  vient de se tenir le procès d’Alexandre Benalla, (et un procès Sarkozy, encore un). Requis : 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 500 euros d’amende...

Dans les deux cas les jugements sont iniques, confirmant qu’il vaut mieux voler un bœuf qu’un œuf :

je pense à ces Gilets Jaunes, condamnés en comparution immédiate et en prison.

Ou bien à ce misérable qui a volé dans un supermarché et qui est assommé d’un jugement de classe effarant. Misérable est bien la référence.  Où es-tu, Victor Hugo ?

Ou bien encore à  ce malheureux étudiant lyonnais,  que le président n’a finalement pas rencontré et qui a fait l’objet d’un internement sous contrainte.

Ça,  c'est nouveau et passé inaperçu.

Nulle part n’apparaît son nom. Le jeune homme qui avait giflé le président a écopé de 3 mois de prison.  Il vient de sort et dit ne rien regretter. Là,  mystère absolu.  Qui est ce jeune homme de 19 ans ? Où est-il aujourd'hui ? L’hôpital psychiatrique Vinatier est de sinistre mémoire.  Qu’en est-il aujourd'hui ?

Le président,  lui,  est toujours dans la même com’ cynique. Après  " venez me chercher " c’est "amenez le moi, qu’il me dise"...quelque chose comme ça. Mais il a poursuivi son programme... loin du jeune homme. 

Nos concitoyens semblent sous perfusion anesthésique.  La propagande officielle se déverse à jets continus. Pas un seul créneau ne reste inoccupé : médias,  presse, et pour tous les publics. 

Enfin, pas tous nos concitoyens. Beaucoup, dans la soute, ces premiers de corvée,  s’agitent : pour faire tourner la machine,  en l’occurrence le pays, et se défendre.  Le pass sanitaire : une atteinte sans précédent au code du travail.  Le président du Medef, l’air contrit, le dit : nous appliquons la loi.

Écoutez le débat sur QG le média libre : Affaire Benalla,  les dossiers noirs de la macronie.  Indispensable. En accès libre,  je crois. 

La macronie n’a pas inventé les dossiers noirs. De l’affaire Boulin aux diamants de Bokassa, bien des présidences sont entachées de corruption,  règlements de comptes. La présidence Macron inaugure un nouveau genre, toujours au plus près du président. 

 

En lien aussi Moscou,  le 4 octobre 1993. Toujours la colère. 

 

Publié dans humeur

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article