Bacchanales ukrainiennes. (1).

Publié le par Boyer Jakline

Le président français a donc menacé de représailles Xi Jinping  s’il ne lâchait pas la Russie.  "Complice", vous serez complice.  Aller à Pékin pour tenir de tels propos,  il fallait le faire... il l’a fait. C’était une parenthèse. 

Mon propos est ailleurs avec cette mise au point : en ne cherchant pas à en savoir plus, en nous contentant de ce qu’on nous déverse,  de quoi nous rendons nous complices ? Puisque le mot complice a été lâché par le président français.

Cette peste, comme dans la fable de La Fontaine,  frappe tout le monde. Et j’en vois bien autour de moi qui s’interroge, pour finalement retomber sur le "narratif" officiel...  Mais il faudra faire mieux avant que le ciel nous tombe sur la tête...

Parce que ce qui est en jeu, outre l’Ukraine et la Russie,  c’est nous. Nos vies.

Donc, l’Ukraine sans œillères, "le régime de Kiev" comme dit Moscou officielle.

Par ordre chronologique à rebours : l’assassinat d’un journaliste à St-Petersbourg. Correspondant de guerre. Vladlen Tatarsky, Dans un attentat terroriste,  comme Daria Douguina. Il était sur la liste des personnes à abattre qui s’appelle par antiphrase Mirotvorets, soit faiseur de paix. Tous les journalistes russes y sont. Mais aussi des journalistes étrangers,  des personnalités politiques. Ségolène Royal y est entrée,  lorsque elle s’est aventurée à  contester ce qui a été raconté sur la maternité de Marioupol.  Volée de bois vert en France,  tous les médias dominants lui sont tombés dessus.  Et  très tranquillement,  son nom avec ses données personnelles a été ajouté à la liste des personnes à abattre. Tiens,  où sont donc passés nos infatigables et menteurs "défenseurs de la liberté d’expression" ?

Le meurtre bien réel du correspondant de guerre Vladlen Tatarsky pose de nouvelles questions à la Russie : il a été assassiné par une jeune femme russe. Daria Douguina l’avait été par une ukrainienne en service commandé,  ex membre d’Azov.  La jeune femme a été très rapidement arrêtée.  Pour le FSB,  il ne fait aucun doute que les services secrets ukrainiens sont à la manœuvre.  Mais aussi des liens avec le comité anti-corruption de Navalny qui a participé à l’organisation du crime. 40 personnes ont été blessées. 

Cela confirme,  dit Moscou,  que Kiev se comporte comme un état terroriste. 

L’enquête sera menée promptement.  Nos médias n’en diront rien. Ou inventeront un "narratif",  si les conclusions russes percent le mur de la désinformation. 

 

"Un lecteur d’un de mes textes sur Telegram m’interpelle : des preuves de ce que vous avancez. Soit, mais demandez donc des preuves de tous ces mensonges qui nous sont servis, de Boutcha à Marioupol.  Elles existent.  Des journalistes occidentaux viennent corroborer les preuves russes. Ils sont aussitôt,  dans le meilleur des cas,  privés de leur habilitation.  Dans le pire, mis sur la liste Mirotvorets ou condamner à de la prison,  comme la journaliste allemande. Condamnée par l’Allemagne."

extrait de mon article du 25 novembre 2022. Vous pouvez retrouver l’article. 

 

En haut, Vladlen Tatarsky À gauche, le journaliste italien "liquidé" en rouge, sur la liste Mirotvorets.

 

Publié dans Humeur, Ici Kiev

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