Douce France : allo ? Les 4% ?

Publié le par Boyer Jakline

Entendu sur une chaîne de télévision : selon un sondage 96% des personnes interrogées pensent que Vladimir Poutine est responsable de la guerre en Ukraine.  68% pensent que l’OTAN est aussi responsable. 

Donc, la machine à mentir, ça marche. Vous comprendrez mon titre : appel à ces 4% non ralliés à la thèse officielle qui nous est matraquée. La palme à LCI et à Pujadas exhibant un tank soviétique, qui serait réparé pour repartir vers le front...

Certes, la Russie a sa part de responsabilité.  C’est d’ailleurs un débat qui agite aussi la société russe.  Enfin, cette partie de la société russe qui a pris conscience de ce qui est en cours. Ce qui n’est pas le cas de toute la société. Autre débat en Russie. 

Mais quand une partie de la population  se pose cette question c’est pour exprimer le regret de ne pas avoir tenté d’arrêter plus tôt la machine de guerre lancée contre elle à  travers l’avancée toujours plus assurée de l’OTAN vers ses frontières et la mainmise accrue sur l’Ukraine.  Mais sans doute aussi la Russie n’était elle pas prête.  Le signal du changement de stratégie occidentale à l’égard de la Russie,  c’est Maïdan,  et le "fuck Europe" de Victoria Nuland. Non changement. Plutôt mise en œuvre de cette stratégie depuis longtemps dans les tuyaux.​​​​

"C’était eux ou nous", dit dans une émission une comédienne très populaire.

Je mets en lien une vidéo : le défilé sur la Place Rouge le 9 mai 2010, 65eme anniversaire de la victoire. Medvedev est président.  Plus avant, on peut apercevoir Angela Merkel et le 1er ministre,  Vladimir Poutine. 

L’extrait en ligne,  6 minutes,  montre les "alliés, d’abord ex Soviétiques,  Moldavie et Ukraine comprises,  puis Pologne, Grande Bretagne, France, États-Unis...

Commentaire d’un russe qui voit la vidéo en 2022 : "on n’y croit pas!"

Réfléchir à ce qui s’est passé entre 2010 et 2023.

Dès 2015, 75eme anniversaire,  les Européens boycottent la cérémonie.  Seule Angela Merkel est présente. Un peu de décence.  Puis il y eut Minsk. Les accords signés pour "gagner du temps". Etc, etc... 

Ensuite, vidéo de 47 minutes,  l’indispensable contre poison.

Régis de Castelnau et son "Vu du droit", diffusé hier.

En mode récapitulatif. 

Pour conforter les 4%. Peut-être en faire douter d’autres.

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