Olaf Scholz, social-démocrate ou la dérive des continents.

Publié le par Boyer Jakline

Encore une déclaration de Scholz qui a suscité une réaction sèche du Ministère russe des Affaires étrangères.

Il faut revenir aussi sur la destruction méthodique de tous les Mémorial consacrés aux soldats soviétiques tombés au front pour vaincre le nazisme. Pour libérer la seule Estonie, sa capitale Riga, 300.000 soldats ont laissé leur vie.  300.000. Aujourd'hui nous pleurons 100.000 soldats ukrainiens tombés.  Avec beaucoup d’hypocrisie d’ailleurs.  Ursula von der Leyen qui les pleure devant les caméras veut toujours plus de guerre en Ukraine.  Riga, 1945, 300.000.

Ces monuments, dont la préservation est notifiée à l’ONU, viennent rendre compte d’un moment de l’histoire   comme un Plus jamais ça, gravé dans le marbre. De la part des Occidentaux,  de l’ONU, silence et complaisance.  Certains disent même : c’est leur droit.  Non, ce n'est pas leur droit.  Cela appartient à l’humanité.

Que perdons nous en laissant faire ce négationnisme en acte ? 

Donc, Scholz et Baerbock (ex young leader, qui a bien appris ses leçons).Cette dernière a fait un voyage en Inde pour convaincre ce pays de rejoindre la coalition anti-russe. Sans succès, évidemment...A force d’effacer le passé de la mémoire des peuples,  elle s’est effacée aussi pour eux. La Chine,  visitée aussi dans le même but, l’Inde sont marquées dans leur chair de la présence coloniale britannique. Bref, je n’en finis pas d’être abasourdie par leur inanité...ô combien malfaisante. Leur seul argument en fin de compte est la force militaire... américaine. Terrible argument.

Un dernier mot avant la traduction de la déclaration. Quelques (rares)amis avec qui je peux aborder cette tragédie ukrainienne et russe commencent d’abord à se réfugier sur une neutralité inconséquente : propagande occidentale contre propagande russe, je ne choisis pas.

  Il y a une différence essentielle : la "propagande" russe s’appuie sur des faits vérifiables et une grande,  voire la totalité de la propagande occidentale consiste à les évacuer. En inventer d’autres, l’état de santé de Vladimir Poutine,  l’état de l’armée russe...

Les rares journalistes occidentaux qui expriment ces faits sont en grande difficulté dans leur pays. Chez nous, Anne Laure Bonnel, dont le contrat avec la Sorbonne, où elle assurait des cours depuis 15 ans, n’a pas été renouvelé.

Les dernières déclarations d’Angela Merkel sont publiques dans la presse allemande en UNE. Par exemple.  L’attentat terroriste contre les Nordstream s’est passé dans les eaux territoriales de la Suède sous contrôle total de l’OTAN  etc, etc. Idem pour le bombardement irresponsable de la centrale de Zaporojié... et combien d’autres.

Traduction :

! Nous avons prêté attention aux nouvelles attaques antirusses du chancelier allemand Olaf Scholz, prononcées le 12 décembre dernier au 70e anniversaire du comité oriental de l’économie allemande.

-Le soutien au régime de Kiev a été renouvelé avec insistance et des réflexions furent exprimées selon lesquelles après la fin de la "guerre" en Ukraine la Russie demanderait le rétablissement de relations économiques avec l’Allemagne. 

-Nous ne demanderons rien et les politiques allemands doivent une fois pour toute le prendre en compte. Que O.Scholtz réponde plutôt du "serrage de ceinture" imposé à son économie au détriment de ses propres intérêts 

-Le chancelier Scholz a préféré ne pas mentionner que c’est justement la politique non assumée  de son cabinet qui a conduit à la rupture de la collaboration russo-germanique dans les domaines économique et énergétique, collaboration qui a garanti la croissance de l’industrie allemande pendant des décennies.

-Il n’a pas dit un mot sur l’aveu d’Angela Merkel déclarant que Berlin et les autres capitales européennes ont toujours considéré les accords de Minsk pour régler le conflit ukrainien comme la possibilité de gagner du temps pour que Kiev puisse se préparer à la guerre contre notre pays. 

-Toutes ces réflexions d’Olaf Scholz témoignent d’une crise de la compréhension de la situation actuelle,  crise d’une vision stratégique. Visiblement,  ce sont là les limites de la pensée du pouvoir allemand actuel.



 

Vote indigne du "milliard en or " à l’Assemblée générale des Nations unies. 

Donc, comme chaque année,  le représentant de la Russie propose une résolution pour "condamner la glorification du nazisme".

120 pays votent pour, 15 s’abstiennent, dont la Turquie,  50 pays votent contre.

Dont la France et certains pays de l’Union européenne. Jusque là,  ils choisissaient l’abstention.  Seuls les États-Unis et l’Ukraine votaient contre.

Que s’est-il passé ? Quels sont les arguties ?

Tous, comme un seul homme,  ont reconnu une ruse de la Russie pour justifier son agression. Libé,  le journal,  développe ça très bien. 

Que cette résolution soit proposée au vote depuis plusieurs années, cela ne compte pas. Que des nostalgiques de la Waffen SS défilent depuis des années dans les rues de Riga, cela n’existe pas. Que Azov,  reconnue il y a quelques années comme organisation terroriste néonazie par les États-Unis himself,  soit intégrée à l’armée régulière ukrainienne,  inconsistant. 

Rappel : ces bataillons font des horreurs dans le Donbass depuis des années.  Seuls les sites civils,  les civils sont visés systématiquement.  Aujourd'hui ils le sont avec les fameux canons Caesar. Entre autres.

Et maintenant,  des timbres à l’effigie de tous ces meurtriers devenus des héros sont édités. 

Évidemment,  dans sa com’ omniprésente et toujours relayée,  Volodomyr Zélenski a accusé la Russie d’être un régime nazi.

Interrogé il y a quelque temps sur la présence d’adeptes de cette idéologie en Russie,  Vladimir Poutine avait répondu : oui, il y en a. Mais ils ne sont pas associés ni à pouvoir,  ni à l’armée. 

On va où après ?

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