Pour Stalingrad. 2 février 1943-2 février 2023.

Publié le par Boyer Jakline

 

 

 

Petit plus pour les russophones. 

Peut-être en avez-vous un près de chez vous ?

 

350.000 soldats allemands furent pris en étau et liquidés. 

700.000 soldats soviétiques furent décorés de la plus prestigieuse médaille soviétique pour leur courage dans la défense de la ville. Voyez bien ces chiffres...quand vous entendrez ce qu’on entend aujourd'hui. 

Tout le cours de l’histoire de la deuxième guerre mondiale en fut changé. 

Ceci à  propos des tanks,  tanks allemands, annoncés en Ukraine. 

Stalingrad aujourd'hui.

Stalingrad aujourd'hui.

Tout a été détruit,  sauf cette ronde d’enfants...

Tout a été détruit, sauf cette ronde d’enfants...

En 1946, la ville de Bordeaux, alors dirigée par le socialiste Fernand Audeguil, la rebaptise en l'honneur de la bataille de Stalingrad qui, au prix de terribles combats en 1942-1943, avait permis aux Soviétiques de remporter une victoire décisive sur les forces de l'Allemagne nazie[3]. (Wikipedia).

 

Voilà pourquoi il y a tant de rues, places, métro... qui portent ce nom... On se souvient ?

Dans le contexte de l’affrontement actuel,  comment parler de la bataille de Stalingrad ?

Le texte ci-dessous, terrible, est l’écho des horreurs subies. 

Il revient aujourd'hui dans les mémoires.  J’ai i entendu son évocation dans un débat sur un plateau télé. 

Cité sans gloire, avec regret et émotion. 

Cité comme le retour d’un temps que beaucoup en Russie croyait derrière eux. Les chars allemands, les possibles chars allemands en Ukraine, dont 94 % des Allemands ne veulent pas, ont réveillé ces cauchemars. Au XXe siècle par 3 fois la botte allemande a marché sur l’Ukraine.

« Ne disons rien. Ne nous indignons pas. Tuons. Si tu n’as pas tué un Allemand par jour, ta journée est perdue… Si tu ne tues pas l’Allemand, c’est lui qui te tuera… Si tu ne peux pas tuer un Allemand avec une balle, tue-le à la baïonnette… Si tu as tué un Allemand, tues-en un autre— à l’heure actuelle il n’est rien de plus réconfortant pour nous autres que de voir des cadavres allemands. Ne compte pas les jours, ne compte pas les kilomètres. Compte une seule chose : les Allemands que tu auras tués. Tue l’Allemand ! C’est ce que te demande ta vieille mère. L’enfant t’implore : tue l’Allemand ! Tue l’Allemand ! C’est ce que réclame ta terre natale. Frappe juste. »

Article paru en 1942, rédigé par Iliya Ehrenbourg et Constantin Simonov. Ils sont poètes écrivains, mais ils sont à ce moment là soldats,  au front. Comme bien d’autres créateurs,  intellectuels.

Avec Vassili Grossman,  ils rassembleront des témoignages des horreurs commises sur le territoire soviétique par les nazis qui seront apportés à Nuremberg  lors du procès. Voilà pour le tribunal,  Annalena Baerbock.

La bataille de Stalingrad avait commencé le 17 juillet 1942.

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