Pourquoi c'est censuré...

Publié le par Boyer Jakline

En préliminaire,  je voudrais rappeler que les grands fournisseurs d’information français ont des journalistes accrédités à Moscou. France info, LCI même...

Si des questions posées à ces correspondants il ressort que le travail n’y est pas facile, il faut noter que les organes de presse russes, ici, sont censurés.  Point. 

Bien avant le 24 février 2022, les conditions de travail des journalistes russes dans tout l’Occident aligné étaient difficiles,  voire impossibles, aux États-Unis en particulier où ils étaient assimilés à  des espions. 

On ne devrait pas s’y habituer.

L’entretien : 

Donc un entretien de 52’entre, de Moscou, Karine Bechet-Golovko et  Carl Brochu, du Québec.  Que je ne connaissais pas et qui a pris l’initiative de l’entretien.

Car dans bien des lieux du monde atlantiste beaucoup s’inquiètent de la violence de la propagande et des objectifs désormais ouvertement déclarés :  Soutenir l’Ukraine. Faire la guerre à la Russie. Il serait plus exact de dire soutenir Black Rock qui possède déjà 30% du grenier ukrainien. "Plus la guerre dure, moins il restera d’Ukraine." vient d’alerter Jacques Baud dans un long entretien chez Michel Collon, InvestigActions.

Karine Bechet-Golovko est docteur en droit public, professeur invitée à l’Université de Moscou. Son blog Russie politics est une mine d’informations. Je partage régulièrement ses analyses. 

L’intérêt des idées qu’elle développe au  cours de ce débat tient à ce que ce sont des analyses très partagées dans la société russe. Avec des nuances, des remarques,  la réalité est si dense.

Il serait assez cocasse si ce n’était tragique, de voir les autorités françaises et leurs médias se plaindre d’être la cible des dirigeants russes, qui, eux aussi clairement soulignent l’engagement des pays de l’Union européenne derrière l’OTAN.

L’otan  fait durer la guerre, après avoir piétiné toutes les avancées diplomatiques, des accords de Minsk, 2015, à l’accord quasiment ratifié, en Avril 2022.

Le représentant de la Fédération de Russie à l’ONU vient d’interpeller en séance plénière le représentant de la Grande Bretagne à ce sujet. Il a précisé qu’il laissait les Occidentaux parler entre eux. Aucun intérêt. 

Coup de gueule à l’ONU.

Sommes nous, nous, condamnés aux Attal et Bardela, ces médiocres béni oui oui, trentenaires sans envergure, qui saturent nos écrans ?

 

Et le délicieux accent québécois.

Publié dans Ici Moscou

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