Douce France, entre couvre-feu et mensonges.
2021, il était il y a 150 ans la Commune, la première, la source, la Commune de Paris.
Déjà , les ouvriers ouvraient des portes. Avec eux , égales, des femmes. Déjà les bourgeois cruels préfèraient « Hitler que le Front populaire ». Pardon, ça, c’est 87 ans plus tard. Là on alla se réfugier auprès des Prussiens. Justement, ils étaient aux portes de Paris. En 1968, De Gaulle bousculé par la colère sociale part se réfugier au delà du Rhin.
Le couple franco-allemand dit-on. La solidarité de classe des possédants.
Donc la Commune ses innovations révolutionnaires dont certaines sont toujours d’actualité car jamais advenues. Toujours là, de Gilets Jaunes en manifs. Jusqu’à ce qu’elles adviennent, dit l’historienne.
Elles courent dans l’ombre, surgissent là où on ne les attend pas. Les possédants ne les attendent pas. Les prolétaires modernes, eux, les savent là. C’est pas à l’école qu’ils l’ont appris. L’école de la République consacre au maximum 10 lignes à cet événement fondateur. Mais ils le savent. C’est là, dans les injustices qu’ils subissent.
Et les Thiers ont essaimé aussi. Le nombre d’avenues Thiers en douce France en témoigne ! Il ne s’agit pas de faire tomber seulement les statues d’esclavagistes. Il y a les autres. Thiers. Le Sacré Cœur triomphant sur les hauteurs de Paris indiquant la peur absolue de la bourgeoisie alors. Ce lieu très touristique, je l’avais expliqué à mes amis russes. Ils étaient en état de choc. Car, bien sûr, ils connaissaient, vénéraient la Commune de Paris.
Tout ça c’est achevé dans le sang. La semaine sanglante 20.000 fusillés, Un carnage. 10.000 déportations.
Louise est partie avec d’autres en Nouvelle Calédonie. Elle avait affronté le tribunal et demandé d’être fusillée avec les autres.
Louise Michel, de Vroncourt, Haute Marne, enfant «naturelle » d’un châtelain et de sa bonne.
Le petit village, 200 âmes, est sa chapelle. Les syndicats du coin ont payé pour que ce lieu soit sa chapelle. Un paysan s’occupe de la visite. Il nous donne rendez-vous. Le temps de se changer. Il faut être bien habillé pour expliquer les lieux, la vie de Louise qu’il nous raconte dans un quasi murmure. L’école où elle a enseigné, le château où elle fut conçue puis a grandi n’existe plus. Brûlé, reste un grand champ, légèrement incliné, vide.
Voyez mon article du 20 juillet dernier pour les détails de ce voyage.
Pour rester en Haute Marne, des nouvelles de cette citoyenne rebelle, qui avait posé devant sa maison ses panneaux confectionnés pour le rond-point Gilets Jaunes. Mais voilà, le roi qui nous gouverne devait passer tout près, Colombey les deux Églises. Mon article Douce France du 9 novembre.
La maréchaussée a débarqué chez elle. Panneaux ôtés, convocation chez le juge. La sanction vient de tomber : rappel à la loi et SIX ans d’interdiction de poser des panneaux !
Dans cette petite Haute Marne, délaissée depuis des décennies, qui a perdu depuis 30 ans le tiers de sa population, la flamme de Ĺouise Michel réchauffe toujours.
Entre couvre-feu et mensonges :
John Ioannidis, grand épidémiologiste de l’université de Stanford, Californie, Silicone Valley, est considéré comme la star dans son domaine. Il vient de publier une étude approfondie après un an de lutte contre le Covid. Il en ressort que toutes les mesures de contrôle social, confinement, couvre-feu, en France il faut ajouter aus-weiss... sont inefficaces. La réalité vecue tendrait à le prouver...
Évidemment, comme ils disent " ça fait polémique "!