L’agonie du régime de Kiev.

Publié le par Boyer Jakline

C’est désormais en ces termes qu’est désigné officiellement Zélenski et sa bande. Et le corrompu Biden  soutient fermement le corrompu Zélenski. Ne pas parler du "soutien à l’Ukraine", mais du soutien au "régime de Kiev". Cela rappelle la tradition américaine de soutien à  des régimes fantoches. Ce qu’est devenu le pouvoir ukrainien, au moins depuis le coup d’état de Maïdan.

L’appréciation russe de l’état du conflit est donnée par le terme agonie. Elle peut être longue,  elle peut être douloureuse. 

La livraison d’armes interdites par les conventions internationales,  ces balles à fragmentation,  qui continuent à faire des dégâts monstrueux parmi les populations civiles bien après qu’elles ont été lancées suscite la réprobation au sein même des pays de l’Union européenne. Elle témoigne aussi du caractère criminel du "régime de Kiev" qui sacrifie toujours plus sa population. 

Aux dernières nouvelles, ces armes ont été livrées et utilisées dans le Donbass. 

Quant au soutien américain et européen à l’Ukraine,  Maria Zakharova précise qu’il s’agit de le  requalifier : de la même façon que Washington a pu soutenir et armer les contras au Nicaragua ou les talibans en Afghanistan,  elle soutient aujourd'hui un régime qui n'a  rien à voir avec la démocratie.  Au contraire. 

Et comme dans ces deux cas, ces opérations se termineront de la même façon : les armes livrées se retournent contre les expéditeurs, et par le marché noir très juteux se déverseront sur toute la planète   l’Europe en premier lieu.

Voilà le point de vue officiel de Moscou, exposé dans une émission de référence "le grand jeu", à la veille du sommet de l’OTAN. 

Elle a également dénoncé la campagne sur des soi-disant négociations secrètes au plus au niveau entre Moscou et Washington : il s’agit pour Washington de tenter de répondre de cette façon au désir de paix qui s’exprime sur toute la planète. Et ces milliards déversés par Washington,  40 milliards,  éclairent  la réalité des intentions de la Maison Blanche. Cela pose problème aussi aux États-Unis mêmes où la situation économique et sociale n’est au minimum pas brillante. 

Au passage,  elle a évoqué "la France en feu", ce qui n’empêche pas le président français de continuer à mener la même politique à l’égard de l’Ukraine. Elle ajoute que le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe, devant les choix du gouvernement français. 

Interrogée sur Al Jaazira mardi, (entretien intégral en lien) elle invite à réfléchir sur le feuilleton l’Ukraine et l’OTAN : pourquoi cette entrée dans l’OTAN pose problème ? En un tour de main la Finlande et demain la Suède sont intégrées dans la machine de guerre, pourquoi ce débat autour de l’Ukraine ?

Attention,  important : 

La Pologne lorgne ouvertement sur les territoires ouest,  Lviv-Lvov,  rattachés à l’Ukraine à l’issue de la victoire soviétique sur le nazisme.  Ouvertement.  Zélenski et le président polonais ont déclaré qu’il n’y aurait pas de frontières entre la Pologne et l’Ukraine. On sait déjà qu’hormis le droit de vote, le citoyen polonais a tous les droits en Ukraine,  accord officiel conclu il y a des mois. L’adhésion à l’OTAN impliquerait la reconnaissance de frontières... ce dont ne veut absolument pas l’équipe dirigeante au pouvoir en Pologne. 

Parallèlement,  ce sommet se tient à la date anniversaire des massacres de Volynie, des dizaines de milliers d’assassinés par les nazis ukrainiens que Zélenski a refusé de dénoncer ces derniers jours comme le demandait le gouvernement polonais. 

Enfin,  cette comédie autour de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN permet de cacher, mal, l’omniprésence de cette organisation et des états qui la composent dans ce combat : conseillers, instructeurs, armes, argent... qui peut être dupe ?

Du sommet de Vilnius, Stoltenberg vient de déclarer : si l’Ukraine ne gagne pas la guerre, son adhésion à l’otan ne se posera pas".

Il ne va rien rester de l’état ukrainien.  La proposition récente de l’actuel ministre de l’intérieur, ukrainien,  de faire de son pays un "polygone pour les États-Unis" correspond à cette sinistre réalité. 

Évidemment,  toutes ces informations en accès libre ne sont pas diffusées par nos médias censés nous informer,  car alors comment justifier la position française qui vient de livrer de nouveaux armements. 

Tout ça,  au nom des Ukrainiens massacrés. Avec la complicité de l’état français,  dans la meilleure tradition de son histoire coloniale. 

Ukraine : état des lieux. 

Ce que je traduis ci-dessous sont des données de la Cour des Comptes ukrainienne, publiées il y a quelques jours. Ils ne concernent que l’accès à l’eau.

Traduction :

Seulement 65% des habitants d’Ukraine ont accès à l’eau via une installation centralisée. Soit 98% des villes et 23% des villages. Les habitants des villages se fournissent aux puits. Il convient d’ajouter.

1- Seule la Russie dans le cadre de l’URSS a construit en Ukraine le système central d’accès à l’eau.

​​​​​2- les régions les plus développées sont les régions russes,  Donbass,  Crimée,  qui ont quitté l’Ukraine. Et d’autres régions ont souhaité partir de l’Ukraine,  régions russes comme Odessa, Kharkov, Dniepr, Nikolaev.

3- L’Ukraine sans la Russie c’est retour en arrière et barbarie. Même l’eau réclame le retour en Russie. 

Fin de la traduction.

 

 

Mon  commentaire :

Ce qu’il en est de l’eau et vrai aussi d’autres secteurs.  En 30 ans d’indépendance, l’Ukraine a peu construit et a beaucoup détruit. Elle a vécu essentiellement sur ce qu’avait bâti l’URSS.  Savoir que l’Ukraine était et de loin la république soviétique la plus développée. Il est légitime de se demander où en est le niveau de vie des simples citoyens. Les oligarques, eux, ont prospéré en nombre et en qualité.  Et au sommet de l’état.  Le président Porochenko surnommé le roi du chocolat. L’actue,l qui pointe aux fameux Panama’s papers

Avec un smic à moins de 300 euros par mois,  plus la peine d’aller à l’autre bout du monde pour trouver de la main d'œuvre très bon marché  "éduquée et blanche", comme le déclaraient sans complexe certains commentaires, ajoutant parfois "chrétienne". Et que dire des femmes ukrainiennes,  très belles dit-on, auxquelles l’Allemagne ouvraient largement les portes de ses bordels, si elles étaient en recherche d’emploi, quittant leur pays.

Au delà des cris hypocrites, lors de l’effondrement du barrage de Kakhovka,  se souvenir que Kiev avait coupé l’approvisionnement en eau de la Crimée,  que la Russie a rétabli comme tâche numéro un dès le commencement de l’opération spéciale. 

Pour les "polyglottes " l’interview intégral. Zakharova, à la sixième minute.

11 juillet.

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