Qu’est-ce qu’un état terroriste ?(2)

Publié le par Boyer Jakline

 

 

 

 

 Gaza à la veille d’une nouvelle offensive israélienne,  dans la faim et le froid, la maladie. 

Un appel de l’UNRWA 

 

Paris-Moscou 

Je traduis in extenso la réponse de Maria Zakharova à propos de la "ligne" française en Ukraine. 

Puisque le torchon brûle entre Paris et Moscou.

Se souvenir de deux choses incontournables : 

1- bien connaître "l’ennemi" si on veut le battre.

2- les 3/4 de la planète sont très attentifs à ce que déclare le Ministère russe des affaires étrangères.

Voilà donc comment Moscou analyse la position officielle française. 

Réponse de Maria Zakharova à la question des journalistes. 

Question : 

Paris officiel en des termes violents a accusé une nouvelle fois la Russie. Ici, de la mort de deux ressortissants français et trois blessés qui  auraient été sur la zone de combat pour une action humanitaire et ont péri suite à un bombardement russe.

Le président Macron a qualifié cela "d'acte lâche et indigne" et le ministre des Affaires étrangères, S. Séjourné a menacé la Russie qui "devra répondre de ses crimes". Quel est votre commentaire ?
 

Réponse :

Nous avons bien sûr prêté attention à ces nouvelles attaques émotionnelles, à la " limite du hors-jeu" à l'égard de notre pays. Sans entrer dans les détails concrets de cet incident, nous ne les connaissons pas, je dirai que la mort de toute personne est toujours une tragédie.

Toutefois, la présidence française refuse avec opiniâtreté de reconnaître le rôle fatal que Paris et les autre capitales occidentales jouent depuis 2014 dans "la maturation" de la crise ukrainienne, l'indulgence à l'égard du régime néonazi de Kiev qui depuis 8 ans  tue ses propres concitoyens civils dans le Donbass. Sans parler de l’implication  actuelle de la France pour permettre à la clique criminelle de Kiev de "rester à flot", avec la livraison massive d'armes létales et la préparation de soldats ukrainiens.

Nous l'avons dit à maintes reprises, l’implication toujours plus grande de la France au conflit ukrainien mène non seulement à son amplification et à l'escalade, mais constitue aussi une menace directe pour la vie de ces citoyens français, qui, gavés de propagande antirusse, s'engagent dans les zones de conflits en tant que mercenaires ou volontaires, dans le silence tacite des autorités.

Indignés par la perte de leurs concitoyens, les leaders français préfèrent cyniquement fermer les yeux sur l'utilisation intentionnelle par le régime de Kiev des armes qu'ils lui fournissent pour l'assassinat de civils dans des villes russes.

Mieux, de tels actes seraient justifiés au nom " du droit à l'autodéfense", ce qui revient à justifier des actes terroristes.
Nous espérons que ce qui se passe contraindra l'opinion publique française à réfléchir encore plus avant à la justification de la ligne contre productive et dangereuse de ses dirigeants dans le conflit en Ukraine.

 

Fin de la traduction.






 

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