Jusqu'au dernier Ukrainien ?

Publié le par Boyer Jakline

Je ne sais plus où j’ai lu cette question : jusqu'au dernier Ukrainien, complétée par un désabusé : jusqu'au dernier Européen ?

La belle, cultivée,  civilisée Europe est tout de même le lieu d’engagement de deux guerres mondiales et responsable de millions de morts. À la voir aujourd'hui retrouver ce chemin, on se demande si elle n’est pas prise de vertiges séniles .

Dans les réactions que suscite cette situation,  il y a des surprises. Le bond de lecteurs de ce blog en est une. Et des réactions individuelles inattendues : ainsi une lectrice est très en colère contre le président’ukrainien dont l’attitude va-t-en guerre témoigne de son indifférence au sort de son peuple. 

Petite mise au point concernant les réfugiés : 

Un million et demi d’habitants du Donbass sont partis en Russie depuis 8 ans. J’en ai rencontré deux de ces femmes, à Moscou.  Une faisait quelques heures de ménages chez deux amies. Aux dernières nouvelles,  elle avait réussi à ramener sa mère à Moscou.  L’autre, professeur de musique, avait installé dans son petit appartement HLM d’un joli quartier de Moscou, un "salon de beauté". Une amie m’y avait invitée. 

Hier, aux informations russes,  j’apprends que 800 orphelins du Donbass vont être accueillis par des familles,  une structure d’organisation vient d’être mise en place.

Y aura-t-il un dirigeant européen qui dira stop ? Stop aux envois d’armes, de mercenaires, parmi lesquels des Français. Négociations immédiates quelque part sur SON territoire,  merci la Turquie. 

Je partage deux textes : un venu de la presse suisse. D’un journaliste indépendant,  forcément indépendant. Il fait un bilan scrupuleux des "gagnants" et des " perdants", parmi lesquels la Suisse, qui y a perdu sa neutralité.  Son essence même.

Il m’a été envoyé par ce lecteur africain attentif de mon blog. Merci,  mon cher Claude.

L’autre texte est écrit par Karine Bechet-Golovko,  qui analyse en toute subjectivité, avec colère, la situation,  vue de Moscou.  On pouvait lire ses chroniques ou écouter ses réactions sur RT...

Je partage son analyse.  À  une réserve près : le résultat acquis d’avance de l’élection.  Sait-on jamais.

Mais l’alignement général dans notre pays sur la ligne bleue américaine est patente.

  Quelle intox !

Bien sûr,  j’irai voter dimanche... avec un petit caillou dans la chaussure.  

Il y a au moins dans les candidats cités  un qui propose la désescalade.  Par les temps qui courent, ce n’est pas si mal. 

Et j’apprends qu’Alexis Tsipras a réagi avec véhémence à la lecture d’un message  d’un dirigeant du bataillon Azov, inséré au message de Zélenski, au Parlement grec. Merci à lui,  merci à la Grèce. Merci, Véronique. 

Vous savez,  le fameux vers d’Aragon . 

Quand le blé ploie sous la grêle,  fou qui fait le délicat. 

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