ONU, journaliste américain, Boutcha.

Publié le par Boyer Jakline

Sur la photo,  le maire de Boutcha le 31mars.

Cet article sera un condensé de brèves. 

1- Présidence de l’ONU par la Russie : ce serait presque comique d’entendre la porte-parole de la Maison Blanche crier au scandale sur le thème : un pays qui en envahit un autre ne devrait pas...etc. Et, évidemment, le porte-parole des Occidentaux,  repris par tous nos experts, d’entonner le refrain : la Russie ne devrait pas occuper cette place... qui était celle de l’URSS.  Etc... il faut leur reconnaître une certaine constance, dans une vision du monde qui a de moins en moins à voir avec la réalité. 

Dans un timing maîtrisé,  à la veille de sa prise de présidence de l’ONU,  Vladimir Poutine a exposé la doctrine de la Russie en matière de politique extérieure. Voir sur sa page Facebook le résumé proposé par l’Ambassade de Russie à Paris. Rien à voir avec la minable présentation de nos médias. Quasiment et comme à l’accoutumé,  l’inverse de ce qui est dit.

Décidément,  dans quelle galère sommes-nous embarqués...

2- Le "journaliste" américain : 

Dans son analyse de cette situation, Maria Zakharova a précisé plusieurs choses :

une fois reçue leur accréditation,  les journalistes étrangers jouissent des mêmes droits que les journalistes russes.  Elle souligne au passage qu’elle aimerait bien qu’il en soit de même pour les journalistes russes à l’étranger,  en Occident. Ce qui est loin, très loin d'être le cas. 

Dernière minute :

réaction de Maria Zakharova à l’attentat terroriste qui a eu lieu à St-Petersbourg le 2 avril. Visé, le journaliste russe pro-Donbass, est décédé.  30 personnes blessés. C'est à rapprocher de l’attentat qui a coûté la vie à Daria Douguina. Voir l’encadré. 

Aucune réaction occidentale,  of corse...

Cette maltraitance des journalistes russes est une spécialité de tous les pays occidentaux. Sans aller à l’assassinat.  Mais l’empêchement de travailler,  interdits de conférences de presse,  fermeture des sites, quelquefois emprisonnement, car accusés d’espionnage, spécialité des États-Unis. Maria Boutina, arrêtée à Washington pour espionnage est restée 18 mois en prison.  Relâchée car son dossier d’accusation était vide.

"les journalistes russes sont constamment menacés de représailles par le régime de Kiev. 
"[Ils] sont harcelés, marqués littéralement d'étiquettes spéciales sur les plateformes numériques des monopoles américains de l'Internet, et des chasses aux sorcières sont organisées dans les médias occidentaux", a-t-elle déclaré."

 

Ce "journaliste" américain n’a pas été arrêté pour ses publications,  mais pour son activité d’espionnage. Il a été pris en flagrant délit d’espionnage d’usine de production de matériel pour le Complexe militairo-industriel.  À Ekaterinbourg. 

Elle interpelle le pouvoir américain qui se sert de la couverture journaliste pour d’autres activités d’espionnage,  remettant en cause de fait le statut de journaliste. 

Enfin,  comment ne rien dire, Josep Borrell indigné ici, sur le martyr de Julian Assange ? Ou plus récemment, l’emprisonnement en Lettonie de Marat Kassem, jeune et brillant journaliste de Spoutnik travaillant à Moscou,  retenu depuis plusieurs mois dans son pays. Piègé, alors qu'il s’était rendu dans son pays auprès de sa grand-mère très malade. 

3- Enfin,  le scandale des scandales,  vu la place qu’occupe Boutcha dans l’arsenal d’intoxication à notre intention. 

L’anniversaire de Boutcha mis en scène comme Boutcha lui-même. 

Vous pourrez lire l’article que j’avais écrit et publié il y a un an. Je me souviens très bien de la brève vidéo du maire de Boutcha se réjouissant le 31 mars du départ dans le calme des troupes russes. Je la reproduis. 

Allons-nous refaire et croire ce que nous avons fait et cru quand nous avons vu Collin Powell agiter la petite fiole d’un produit hautement toxique en pleine assemblée générale de l’ONU ? Pour nous inviter à accepter l’invasion,  et la destruction de fait, de l’Irak  ? Notre pays s’était alors honoré à refuser cette invasion... 

Le scénario Boutcha est du même ressort... en pire. La destruction de l’Ukraine comme celle de l’Irak est une signature.

Et là  le président français n’a pas de mots assez durs pour réclamer justice. Des bouffons.

À propos du président français et du "monde selon l’OTAN" il part en Chine pour convaincre le président chinois de rejoindre les Occidentaux contre la Russie. Pathétique. 

Accompagné, nous dit-on, d’Ursula von der Leyen.  Qui accompagne qui ?

 

En marge : deux journalistes français,  le Monde et Libération,  sont expulsés du Burkina Faso... Que faisaient-ils ?

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