Gaza, Khan Younès. Belgorod. Russie.

Publié le par Boyer Jakline

Comme on apprend la géographie. 

À Belgorod, frontalière avec l’Ukraine, il n’y a aucun site militaire.  Mais les attaques de Kiev sont incessantes depuis des mois. Des morts, des blessés. 

Le gouverneur de la région a proposé aux familles qui le souhaitaient d’être déplacées plus loin. Certaines l’ont fait. Dernièrement, 400 enfants viennent d’être déplacés,  mis à l’abri. "Déportés" diraient nos tartuffe de l’intox.

Je ne doute pas que certains Gazaouis seraient d’accord pour exfiltrer leurs enfants. J’ai rencontré dans les manifestations de soutien à la Palestine des personnes prêtes à accueillir. 

La Suède, aux portes de l’OTAN, donne des gages. Elle met sa population sous pression en les invitant à se préparer à une guerre avec la Russie. 

Quant au premier ministre anglais,  il fait une déclaration floue quant à la forme mais claire sur le fond : envoyer des soldats britanniques en Ukraine. Le flou : sous uniformes britanniques ou ukrainiens ? Il s’est attiré les foudres de Dmitrii Medvedev, président du Conseil de sécurité russe.

Je n'ai pas écouté le président de la République hier. Mais on me signale qu'il a eu des paroles signifiant son engagement aux côtés de la Grande Bretagne. Son engagement : engager notre pays dans un conflit ouvert avec la Russie. Ils se présentent là comme les meilleurs élèves de Washington. J’y reviendrai.

En attendant, lire l’indispensable analyse de Karine Bechet-Golovko. En suivant. 

Difficile de ne pas se souvenir de cette expression qui traînait jadis, quand les difficultés économiques et sociales bloquaient un pays : il faudrait une bonne guerre... oubliant qu’elle se mène avec la peau des peuples. 

C'est la première fois que je vois un monument où l’epouse-veuve est associée. 

Et vous, en avez-vous déjà vu ?

Monument aux morts des deux guerres dans une petite ville française.
Match de football en Serbie : Belgorod, on est avec toi.

À Kiev, la chasse aux citoyens et citoyennes pour le front s’accélère au rythme des défections. Car, beaucoup d’Ukrainiens savent désormais que c'est la mort qui les attend.  

C'est dans ce contexte que des informations concernant V.Zelensky sont sorties : convoqué à 3 reprises au bureau de recrutement,  il ne s’y est jamais rendu.

La protestation s’exprime aussi dans l’interpellation de plus en plus vive des partisans de la poursuite de la guerre : allez-y donc.

On pourrait appliquer le compliment aux Gluksman et BHL, Macron etc...

Sholtz, Baerbock et Von der Leyen. 

Malheureusement à bien d’autres encore, à gauche aussi. 

Sinon, sachez que l’arrière arrière petit fils de Bismarck publie une fois par mois une analyse sur RT.  Il vient d’accorder un entretien sur une autre chaîne russe. Son titre : l’Europe a besoin de la Russie. 

Sous quelle chape de plomb informationelle étriquée on nous maintient. ​​

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